Québec et Montréal

(Informations provenant surtout du livre «Les Acadiens du Québec», P.M. Hébert, pp343-383)

La ville de Québec

De 1756 à 1770 de nombreux groupes d'Acadiens vinrent à Québec, mais presque la totalité de ces derniers n'étaient que de passage. L'année de la grande épidémie, 1757 connut la sépulture de 300 familles acadiennes. Les survivants s'établirent ailleurs.

Toutefois on retrouve quelques patronymes acadiens vers 1770: Babineau, Bernard, Blondin, Bertrand, Boucher, Bourg, Champagne, Dorion, Doucet, Dubois, Dupuis, Pellerin, Roy, Thibeau.

Montréal

Montréal reçut dès 1757 quelques Acadiens. En 1761 Pierre Gaudet et son beau-frère Pierre Devau échappé de la Caroline, exploitent des terres sur la rivière St-Pierre (aujourd'hui Verdun) et sur la berge sud du lac St-Louis. En 1763 Francois Hébert et Marie Arsenault louent une terre à la Côte St-Paul et sont bientôt rejoints à Lachine par les Pitre, Levron, Landry, Dupuis.

À l'autre extrimité, à la Pointe-aux-Trembles et à l'Ile Ste-Thérèse on retrouve très tôt dans les registres les patronymes Robichaud, Babineau, Bourgeois.

Lors du dénombrement de 1781 à Montréal on y retrouve les familles Beaulieu, Bernard, Bartrand, Blondin, Boucher, Bourg, Braud, Brossard, David, Delaurier, Denis, Desaunier, Dubois, Dugas, Godin, Gareau, Giasson, Girouard, Guérin, Guilbault, Guillot, Hébert, Henry, Herpin, Janson, Lapierre, Lavergne, Leblanc, Léger, Lespérance, Mallet, Martel, Martin, Maurice, Morin, Poirier, Préjean, Raymond, Richard, Roy, Samson, Simon, Thibault, Vincent.

Plusieurs de ces familles étaient apparentées aux Acadiens du Haur-Richelieu et de Lanaudière.
Plus récemment les Acadiens de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine migrèrent vers Montréal. C'est surtout dans la paroisse de Notre-Dame-des-Sept-Douleurs de Verdun qu'ils s'établirent. Cette paroisse reçoit annuellement depuis 1915 les Acadiens de tout Monréal pour fêter le 15 août.