Mes Parents CCAA

Ma proche parenté

Généalogie et photos des descendants de
Joseph Larocque et Emma Robillard

Photo de ma famille prise le jour de Pâques 2019 / Family photo taken Easter Sunday 2019
Madeleine B, moi, Sophie L, Tristan Mc, Nyah Mc, Chris Bélanger, Nicole B, Marilène L.B. Chad McMillan, Isabelle L.Mc et avant Bruno B

Si vous êtes un descendant de cette famille et que vous aimeriez voir des photos d'archive sur la famille, cliquez sur le lien plus bas ou sur l'image de droite.  Vous y trouverez une centaine de photos se rapportant aux descendants de David Larocque + Philomène Chevrier, Joseph Larocque + Emma Robillard, Alexis Robillard + Charlotte Monpetit. Vous trouverez aussi leur généalogie. Vous pouvez agrandir ces photos les copier pour vous en faire des copies.  Lien vers les photos, ou cliquez sur l'image 

J'ai aussi affiché ma généalogie au complet jusqu'en France côté des Larocque. Cette généalogie est celle des 10 enfants de Joseph Larocque et de Emma Robillard.

Trouvez comment nous sommes des descendants de Louis Hébert le premier colon de la Nouvelle-France (timbre émit par Poste Canada le 30 août 1985), Abraham Martin, qui sur ses terres, se déroula plus d'un siècle plus tard le combat qui scella le destin du Canada en 1759 ainsi que Thomas Vuatier (Watier), qui décrivit les péripéties de l'expédition de LaVérendrye vers les Montagnes Rocheuses. 

Dans le bas de cette page vous trouverez un lien vers des photos récentes de ma famille, mes deux fille et leur mari et leur enfants, Madeleine Bélanger , Tristan McMillan né le 2 novembre 2002,  


Ancêtres des descendants de Joseph Larocque
et d'Emma Robillard

1- Philibert Couillaud dit Roquebrune & Catherine de LaPorte
Québec, vers 1676

 2- Louis Larocquebrune & Marie-Madeleine Sabourin 
Pointe-Claire (Qc), 21 mai 1716 

3-  Louis Larocquebrune & Marguerite Saint-Julien 
Ste-Anne-du-Bout-de-l'Ile, 26 janvier 1739 

4-  Joseph Roquebrune & Françoise Sauvé 
Sainte-Geneviève 14 janvier 1771 (acte de mariage)

5-  Hyacinthe Roquebrune & Charlotte Séguin 
Rigaud, 19 janvier 1818 (acte de mariage)

 6- David Larocque & Philomène Chevrier ( photo plus bas) 
Vaudreuil, 15 février 1858 

 7 -Joseph Larocque & Emma Robillard ( photo plus bas) 
Les Cèdres (St-Joseph de Soulanges), 6 février 1888 

 8- Henri Larocque (photo) & Lucile Daoust 
Dorion, 18 mai 1948 

 9- Louis Larocque & Sophie Travlou 
Calgary, Alberta, 17 août 1974. 

10.  Marilène Larocque née le   3 juin 1975.
et Isabelle Larocque née.  le 10 novembre 1977.

i _ Marilène est mariée à Chris Bélanger, 
Enfants: a) Madeleine (Maddy) Bélanger  31 octobre 2002.
b) Nicole (Nikki) Bélanger   né le 6 novembre 2006

ii _ Isabelle est mariée à Chad McMillan 
Enfants:   a) Tristan McMillan 2 novembre 2002
              b) Nyah McMillan né le 21 juin 2006.


Hyacinthe Roquebrune & Charlotte Séguin mariés à  Rigaud le
19 janvier, 1818 
Joseph Chevrier & Émérence Leduc mariés à Vaudreuil  le
30 octobre, 1831.
Voir le recensement de 1851 ligne 32 et 33.
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Amable Robillard & Charlotte Legros mariés à Pointe-Claire le
17 février, 1817
Hyacinthe Monpetit & Josephte Watier mariés à Coteau-du-Lac le
 30 juillet, 1833
Mes arrière-grands-parents Larocque et Robillard.

Philomène Chevrier & David Larocque
Cliquez ici pour l'histoire de ce couple
Alexis Robillard & Charlotte Monpetit

Mes grands-parents Larocque

Joseph Larocque et Emma Robillard  50 ans de mariages.
Cliquez ici pour l'histoire de cette famille

 

Photo prise à St-Lazare (Vaudreuil)  lors du 50ème anniversaire de mariage de mes grands-parents en 1938.
En arrière de gauche à droite, Soeur de Emma Robillard, Aubéline, Élisabeth, Joseph Larocque, Emma Robillard, Blanche, M. Alfred Mercure et son épouse Albertine Robillard (soeur d'Emma) M. Louis Augustin (époux de Florence).

En avant. Marcel Larivière (fils d'Annie), Alice, Georges et son épouse Maria Lacroix avec leur fils Georges-émile assis en premier plan, Florence (Augustin), Henri, et Annie (Larivière). Arthur manque. Il prend la photo.
Autre photos de la famille de Joseph Larocque et Emma Robillard


Photo prise à St-Lazare en 1915. En arrière de gauche à droite. Blanche, Joseph Larocque, Élisabeth, Émile
en avant. Henri (mon père 7 ans) Georges au premier plan, et Florence.

Enfants de Joseph Larocque et de Emma Robillard

Georges Larocque Georges est le premier né du couple Joseph Larocque et Emma Robillard. Il naît le 1er décembre 1888. Il commence très jeune à travailler. Comme pour tous le reste de la famille de Joseph Larocque, il passe un certain temps l'école de rang de la Côte St-Louis où il apprend à lire, écrire et compter.  La jeune compagnie de téléphone Bell  l'engage pour la pause de lignes.  Il  fait la connaissance d'Eva Goulet,  mais la jolie demoiselle doit suivre ses parents qui avaient pris la direction de l'Ouest canadien. Georges  fréquente par la suite Maria Lacroix  de Ste-Marthe de Vaudreuil. Elle est la fille d'Adélard Lacroix (fils de Jean-Baptiste et Adélaïde Monpetit)  et de Cordélia Cool (fille d'Émile et d'Adéline Turnboon). Ils se  marient le 26 octobre 1915 à  l'église de la paroisse St-Édouard à  Montréal.  Le couple s'installe   à Foster dans les Cantons de l'Est sur une  terre à demi défrichée. Sur le recensement de 1921 je n'ai trouvé aucune trace de Georges Larocque ou de Maria. Je ne sais pas s'ils habitaient Foster à cette époque. Joseph  Larocque, son père, le visitant s'était  exclamé "T'es pas sorti du bois mon  garçon".  Georges dont le travail ne  fait pas peur, est assisté par sa jeune femme Maria, qui possède autant  d'énergie que d'initiative ainsi que d'un bon jugement  le seconde.  Ils exploitèrent cette ferme avec succès en plus d'avoir une  famille de sept enfants, à qui ils ont  su transmettre l'amour du travail.
 L'été Georges faisait "boucherie", et  Maria accompagné de quelques-uns de ses  garçons faisant la vente de viande chez les villageois autour du lac  Brome. La clientèle ne manquait pas  et était assidue.   Après une vie bien remplie Georges et  Maria continuèrent d'assister leurs  enfants dans leurs multiples entreprises. Maria semblait être immunisée contre la fatigue et demeura  active jusqu'aux derniers jours de sa  vie. Une année que Georges et Maria  aidaient leur fils Georges-émile à la  tenure d'Hôtel, ce dernier ne put s'empêcher de passer cette  remarque. "Plus vite que ça, faudrait  lui (Maria) chausser des patins à roulettes".  Le couple à la retraite  s'installe à Warden près de Waterloo.
 Maria quitte ce monde la première en  décembre 1970.  Georges se retrouvant seul retrouve par hasard Éva Goulet, une ancienne flamme, en  visitant son fils Marcel en Alberta. Georges se remarie à St-Albert en  Alberta le 28 octobre 1972 et le couple va habiter dans une résidence pour gens  âgé à Morinville en Alberta.  Georges  meurt en septembre 1977 curieusement  quelques jours seulement après son jeune frère Henri, mon père.   Photos de la famille de Georges

Enfants
1. Gérard, épouse Marguerite Léonard à Montréal le 13 mai 1940.
2. Marcel, épouse Exilda Fournier à St-Albert Alberta le 15 septembre 1951.
3. Georgette, épouse André Beaudry à Cowansville le 23 février 1946.
4. Maurice, épouse Daisy McKelvey à Waterloo Qc. le 25 mai 1947.
5. Germain, épouse Denise Ranger à Bedford le 30 janvier 1949.
6. Germaine, épouse Claude Blanchard à Waterloo, Qc le 19 avril 1952.
7. Georges-émile, épouse élisabeth Riel à Cowansville le 25 septembre 1956.


Annie (Marie-Anne) Larocque est née le 28 décembre 1890 à St-Lazare. Elle quitte le foyer familial de Saint Lazare pour aller gagner sa vie à Montréal. On retrouve Annie habitant Montréal son nom inscrit sur le recensement de 1911. Annie réside en pension chez un dame Rose Smith dans le quartier Saint-Louis à Montréal. Son emploie est décrit comme étant couturière. On m'a raconté que lorsqu'elle visitait la famille à Saint-Lazare elle apportait des robes de la dernière mode à ses jeunes soeurs. Sur une photo datant de vers 1909 on peut voir Annie accompagnée de ses soeurs. Dans le sens des aiguilles d'une montre autour d'Annie, en avant à droite, Aubéline, Blanche, Florence, Alice. Élisabeth manque et mon père (moins de 2 ans) se trouve à gauche.
Marie Anne (Annie) aurait fait la rencontre de Léopold Larivière (né Montréal le 28 sept 1888) fils de Philias Larivière. Au recensement de 1911 la famille Larivière habitait sur la rue Notre-Dame et il semblerait que le père ait été veuf puisqu'il n'y a aucune mention d'une épouse. Philias 46 ans (né en janvier 1864) est marchand épicier. On dit que Léopold Larivière a 23 ans, qu'il est à l'emploie de la ville de Montréal, il a une soeur Antoinette qui a 20 ans et un jeune frère Armand qui a 10 ans.

Annie et Léopold aurait fait connaissance vers 1913/1914. En Europe, la guerre va se déclarer cette année-là. Annie et Léopold auraient eu des relations amoureuses et elle serait devenue enceinte d'un fils, Marcel (Gérard Léopold) né le 9 décembre 1914. Joseph Larocque et Emma Robillard devenaient grands-parents pour la première fois. Annie se voit contrainte d'épouser Léopold (Philias) Larivière. Il est possible que leur mariage ait eu lieu dans une église protestante ou encore se soient mariés civilement au Canada ou aux États-Unis où et quand je ne pourrais dire. Les circonstances auraient-elles poussé le couple à laisser Montréal et immigrer aux Etats-Unis loin des yeux réprobateurs de la société ultramontanisme du Québec d'alors. Une autre raison pour Léopold Larivière de vouloir d'installer aux États-Unis aurait pu être d'éviter la conscription et d'être envoyé en Europe pour se battre contre l'Allemagne.
En 1916 Léopold fait la demande de naturalisation Américaine. Léopold aurait pris le train à Montréal (New York Central) et serait arrivé à Malone NY durant le mois de mars 1916. Le nom de Annie ne figure pas sur le document mais elle aurait pu être avec lui, peut-être que oui, peut-être que non. Un document des douanes des Etats-Unis à Malone NY nous donne d'autres informations. Annie (27 ans) accompagnée de son fils Marcel (moins de 4 ans) prennent le train à Montréal le 27 août 1918 pour se rendre à Syracuse. Elle dit avoir habité Syracuse entre 1914 et juillet 1918. Sa destination est son domicile sur la rue Cortland à Syracuse. La raison de l'entrée aux É-Us est pour obtenir sa résidence permanente. Difficile de lire entre les lignes. Après connaissance de ce document on pourrait penser que Annie aurait vécu à Syracuse depuis 1914 mais on sait déjà que Marcel est né à Montréal à la fin de 1914. La famille Larivière s'est établie à Syracuse (rue Cortland) dans l'État de New York. Léopold déclare qu'il est commis de banque pour la Syracuse Trust. J'aimerais ici ajouter une parenthèse sur un détail qui apparaissent sur les demandes de citoyenneté américaine. ..." c'est mon intention de devenir citoyen des Etats-Unis et je renonce absolument et pour toujours tout allégeance et fidélité à un prince étranger, un potentat, état, ou souveraineté et en particulier...( écrit à la main) George V roi de Grande Bretagne et d'Irlande de qui je suis présentement le sujet ". Comme Léopold a fini ses jours au Canada, il a dû se compromettre et renouer son allégeance au roi régnant lorsqu'il revint au pays.

Sur son registre d'enregistrement pour le service militaire (Juin 1917) Léopold est dispensé de servir sous les armes parce qu'il a une épouse et un fils et on ajoute le détail qu'il a perdu la vue d'un oeil. On ne dit pas quel œil, où et comment.

En 1918 un document des douanes Américaines rédigé à Buffalo lors d'une entrée aux Etats-Unis (ligne 5 du document) indique que Léopold Larivière réside à Hamilton (Ontario) et sa destination est Syracuse. Est-ce que le couple aurait déjà été séparé à cette date ? Par contre, au recensement de 1920 on retrouve chacun des membres de la famille Larivière, sont désignés comme "boarder" ou chambreur chez la famille de James Hughes au 712 de la rue Delaware à Syracuse. Léopold est alors "bookeeper", celui qui s'occupe "des livres", de la comptabilité pour une manufacture. On donne l'âge de Léopold; 31 ans, Annie, 29 ans et Marcel, 5 ans. (Lignes 45-46-47)

Annie aurait demandé que son mariage avec Léopold Larivière soit annulé et le tout fut finalisé le 4 juin 1923 devant la cour aux États-Unis. On avait dit que Léopold Larivière était alcoolique et tout ce qui en suit. Pour les parents d' Annie le divorce de leur fille aînée leur aurait été une grande consternation. On peut imaginer le drame que cela a créé dans la famille de Joseph Larocque. Plusieurs de ses frères et soeurs furent choqué;s par cette rupture et ce froid demeura jusqu'à; sa mort. Ce n'est qu'en 1942 que Annie fera sa demande de naturalisation Américaine. Après avoir reçu son divorce, Annie éleve son fils Marcel seule. Annie, une anticléricale tournera, le dos à la religion catholique. Elle enverra Marcel faire ses études du pré-secondaire à l'Institut Feller situé à la Grand-Ligne (maintenant Saint-Blaise-sur-Richelieu). L'Institut Feller, aussi connu comme le Collège Feller, était le premier pensionnat Baptiste Evangéliste francophone comprenant une école primaire, secondaire et un collège classique, dispensant des études bibliques protestantes. Le collège avait été fondé par Henriette Odin Feller de Lausanne en Suisse. Durant la 2ème guerre le collège servit d'internement pour les officiers prisonniers allemands. Le collège ferma ses portes en 1967.
En 1928 à l'âge de 13 ans Marcel était pensionnaire dans cette institution mais je ne pourrais dire le nombre d'années qu'il y est resté. À l'intérieur de son cercle social et amis il y avait des membres de l'église Baptiste (des francophones du Québec) qui venaient souvent la visiter à Burlington souvent en quête de dons pour leur église. Ce penchant vers le protestantisme n'aidait aux relations avec le restant de sa famille.

Marcel deviendra ingénieur après avoir été diplômé de McGill. En 1941 Annie sur son document pour la citoyenneté américaine dit que son fils Marcel habite à New Westminster en Colombie Britannique. Sur un document de l'immigration Américaine datant de 1952 on peut lire que Marcel est Ingénieur Civil déclare aussi être musicien. Je me souviens qu'il jouait très bien du piano et je pense qu'il était aussi membre d'un orchestre. Sur ce manifeste on peut lire que Léopold Larivière, après son divorce avec Annie, semble être revenu au Canada pour de bon. Il habite la rue Saint-Dominique à Montréal. À l'endos du document on peut lire que Marcel avait eu des antécédents d'hospitalisation pour maladies mentales. Cela expliquerait le fait que Marcel aurait eu de la difficulté à garder ses emplois. Mes parents disaient qu'il faisait des "crises de nerf". Marcel avait épousé Constance Robinson (Connie) probablement à Ottawa vers 1945. Connie habitait toujours à Ottawa en 1952 tandis que Marcel avait résidence à Verdun, donc qu'ils s'étaient séparés depuis quelque temps. Marcel et Connie Robinson (1911-1999) ont eu deux enfants, une fille Colleen et un fils Robert (Gérard) né en 1947. Ce dernier devait décédé à l'âge de 30 ans en 1977. Constance et son fils sont enterrés au cimetière Pincrest à Ottawa.
Description du formulaire I-448.

Annie ne s'est jamais remariée. C'est peut-être autour de 1925 qu'Annie ira habiter à Burlington au Vermont dans une grande maison cossue située au 355 de la rue South Union. Cette propriété, elle se l'était vue attribuer après son divorce. On peut se demander comment cette grande maison est venue à lui appartenir, son ex-époux ne faisait pourtant pas des salaires faramineux durant les années 20 et Annie je ne lui connaissais aucun emploi. Cette maison, elle l'avait fait diviser en plusieurs petits appartements. Les loyers de ses pensionnaires/chambreurs furent son gagne-pain. Quelques années plus tard, elle se fait construire une maison à l’arrière où elle habita jusqu'à sa mort le 22 novembre 1968.

Mes parents allaient visiter la tante Annie a presque toutes les ans. Par la même occasion nous allions aussi visiter sa soeur Alice (Monty) qui habitait la même ville tout près de là. Chose assez cocasse, les filles de ma tante Alice avaient avoué qu'elle ne sachaient rien de la présence d'une tante Annie voisine de chez eux durant les années 50. Sa soeur Alice, paraît-il, allait lui rendre visite à l'insue de son mari Ernest Monty. Quand j'étais tout jeune j'apprenais que la tante Annie était venu nous rendre visite quand en revenant de l'école j'apercevais sa grosse Chrysler deux portes bleue pâle portant les plaques vertes de l'état du Vermont. Elle arrivait toujours comme un cheveux sur la soupe et restait un jour, parfois deux mais elle repartait sans donner de raisons précises. On l'aurait bien gardée plus longtemps mais pour elle c'était le temps de partir. Elle était toujours bien plaisante, me contait toutes sortes d'histoires mais elle dégageait un certain contentement d'être avec son jeune frère qu'elle aimait bien. Mon père, c'était le seul lien familial auquel elle pouvait se confier en toute sincérité. Elle savait que mon père ne passait pas de jugement. Ses rencontres avec Marcel, son unique fils, étaient difficiles et on avait même recommandé à Annie de garder ces rencontres au minimum. Marcel, durant le milieu des années 60, habitait chez la famille Corbeil sur le Plateau-Mont-Royal à Montréal. C'était des gens très pieux et Marcel avait renoué de toute ardeur avec le Catholicisme ce qui ne plaisait pas à Annie.

Le 22 novembre 1968 on retrouva le corps d'Annie inanimé dans sa voiture. Cause de sa mort: Asphyxie au monoxyde de carbone. Elle avait mis la voiture en marche dans son garage. Le certificat de décès a déclaré sa mort comme étant un suicide. Elle a été enterrée le 25 novembre au cimetière Lake View à Burlington.

Ma tante Annie s’intéressait à; tout, mais surtout à la politique et pour l'époque, c’était une femme liberée. Naturalisée américaine, elle était de toutes les causes qu'elle considérait injustes, critiquait vertement le gouvernement des États-Unis, la guerre du Viêt Nam, s'en prenait à la l'église catholique et allait jusqu'à défendre le gouvernement de Fidel Castro.
 

Enfant
1. Marcel Larivière (9 déc, 1914). Il épousera Connie (Constance) Robinsin et ils ont eu deux enfants, un fille Colleen et un fils Robert Larivière né en 1947.
Photos de la famille d'Annie


Arthur Larocque est né le 4 octobre 1892 à St-Lazare. Il quitte la maison à l'âge de 12 ans pour aller gagner de l'argent sur la ferme d'un voisin. Son premier vrai emploie a été vendeur de machine à coudre chez Singer. Plus tard il passe à la compagnie Khroeler comme vendeur de meubles. Il rencontre justement son épouse Anne-Marie Desroches lorsqu'il s'était rendu chez ses parents pour leur vendre un sofa. Il épouse Anne-Marie Desroches le 11 novembre 1926 à Montréal (Ste-Cécile), fille de Eugène Desroches (notaire) et de Blanche ArchambeaultIls font leur voyage de noce en Europe. 
La crise de 1929 survient et il dut laisser Khroeler. Il quitte Montréal et doit laisser sa femme derrière avec les enfants il alla gagner sa subsistance en Abitibi. Il est nommé gérant de la nouvelle compagnie de téléphone Arricana Gatineau et on dit qu'il a été aussi un des premiers urbanistes de Val D'Or. Autodidacte, il apprend l'anglais en écoutant les disques de l'école Berlitz et se perfectionne sur bien des sujets. Sur les recommandations de prospecteurs d'or de la région de l'Abitibi, il investit tout ce qu'il possède dans des mines d'or et fait fortune. Philanthrope, Arthur aide ses parents financièrement, particulièrement les fils de son frère émile qui avait perdu la vie dans un accident de travail (voir plus bas) et paye aussi les études de mon père, son plus jeune frère. Il achète un domaine sur l'île Bizard où grandiront ses dix enfants. Le domaine avait pour but de pouvoir à sa famille durant la 2ème Grand Guerre. Mon oncle décède le 3 mars 1965. C'était mon parrain.

Cliquez ici pour un texte écrit par sa fille Louise Larocque Guérin
(Photos d'Arthur)
Photo de la famille d'Arthur

Enfants:
1. Louise, épouse Jean Guérin à l'île Bizard le 23 juin 1951.
2. Gabrielle, épouse Jean-Paul Daoust à l'île Bizard le 1 septembre 1949.
3. André, épouse Louise Lemieux à Lachine en avril 1952.
4. Hélène, épouse Guy Nolin à Montréal (St-Pascal Baylon) le 28 janvier 1956.
5. Pierre, épouse Lisette Grenier à Shawinigan le 16 juin 1958.
6. Jacqueline, épouse William Sharwell à Montréal en 1960.
7. François, épouse Jacqueline Dussault à Verdun le 5 septembre 1959. Devenu veuf, il épouse Monique Martin à Montréal le 23 mars 1969.
8. Antoine, épouse Michelle Arsenault à Montréal (St-Gérard-Magellan) le 17 décembre 1960.
9. Maurice, épouse Jocelyne Duhamel à Montréal (St-Antoine-Marie-Claret) le 3 août 1963.
10. Thérèse, épouse Gabriel Adam à Montréal le 19 janvier 1966.
11. Edgard, (Dadou) décède âgé de 4 ans.


Émile Larocque est né le 16 août 1894 à St-Lazare. Il épouse Yvonne (Éva) Joly à Berthier le 10 janvier 1916.
Il est le premier de cette famille à décéder.  Il meurt électrocuté lors de la construction du tunnel sous le Mont-Royal le 28 juillet 1917. Il était déjà père de Jean Paul qui avait à peine un an et éva était enceinte d'un autre fils, Charles-Émile.

Enfants:
1. Jean-Paul, épouse Yolande Nichols à St-Hyacinthe le 22 septembre 1945.
2. Charles-Emile, épouse Gaétane Piché à Montréal (St-Clément-de-Viauville) le 3 avril 1954.
Photo de la famille d'Émile


Aubéline Larocque est née le 19 août 1897 à St-Lazare. Elle resta célibataire. Elle était infirmière et a travaillé pour la Métropolitaine Life.  Aubéline, c'était la tante de service, la seconde mère de tous ses neveux et nièces. C'est elle qui venait au secours de tout le monde lorsqu'on avait besoin d'aide.  En plus d'être infirmière  elle a été ménagère pour le curé Grenier à Rosemère. C'est à Montréal qu'elle a vécu le plus clair de son temps mais avait un chalet d'été à St-Laurent-du-Fleuve, ironiquement près de l'endroit où notre ancêtre Philibert Couillaud avait décidé de fonder une famille. Aubéline décède le 5 mai 1990 après une longue maladie à l'hôpital Charles-Lemoyne sur la rive Sud.
(Photo d'Aubéline)
 
 


Blanche Larocque est née le12 octobre 1898 à St-Lazare. Elle était religieuse dans la congrégation de Ste-Anne. Ce fut la première à devenir religieuse. Elle passa plusieurs années au Couvent de Lachine, St-Jérome, Val-David, Lacadie, St-Jacques-de-Montcalm, Hudson et tout près de chez-elle, Vaudreuil.
(Photos de Blanche)
 
 




Élisabeth Larocque est née le 31 octobre 1899 à St-Lazare. Suivant les pas de sa soeur cadette elle entra aussi en congrégation.  Comme sa santé n'était pas aussi bonne que Blanche, c'est chez les soeurs de la congrégation des soeurs de la Charité ( Les Soeurs Grises) qu'elle passa presque toute sa vie au coin des rues Guy et Dorchester à Montréal.  Décède en août 1996.  (Photos d'Élisabeth)
 
 



Alice Larocque est née le 9 juin 1902 à St-Lazare. .  Vers 1920 elle enseigne dans une école de rang à St-Lazare. Son salaire, elle le donne à sa mère pour aider la famille. Plus tard cette somme qui sa mère gardait lui sera remise et paya ses études d'infirmière à l'Hôtel-Dieu de Montréal. Alice se destinait entrer chez les soeurs comme Blanche et élisabeth. Elle fit son noviciat. Se croyant prise de la tuberculose on l'envoya dans un presbytère au Manitoba. C'est au Manitoba qu'elle rencontre Ernest Monty un Franco-Américain de Holyoke au Massachusetts qui, comme elle, se destinait à la vie religieuse chez les Jésuites. Au recensement de 1930 (Début Mars) Ernest, 32 ans, est avec ses parent. Son père, Louis Monty est conducteur de Tramway et Ernest est avocat. Le couple se marie le 28 avril 1930 à la Cathédrale Marie-Reine du Monde à Montréal. Le nouveaux mariés iront Holyoke où Ernest pratique le droit. Il avait un L.L.B. de Harvard et Ernest était partenaire dans un cabinet d'avocat, Monty & Champagne, à Chicopee dans le environ de Holyoke. C'est à Holyoke que Louis, Jeanne, Alice et Monique verront le jour. Louis décède en bas âge. Les Monty iront passer quelques années à Vaudreuil vers 1946-47 où les enfants pratiquent le français qu'elles connaissent déjà. Ernest en dépit du ses origines Américaines, parlait un très bon français. De retour aux États-Unis, les Monty vont habiter Burlington dans le Vermont. Alice décède de cancer et est inhumée à Shelburne près de Burlington. (Photos d'Alice)

 Enfants;
1. Louis, Décédé quelques jours après sa naissance.
2. Jeanne, Célibataire. Elle enseigna à Tulane University à la Nouvelle-Orléans
3. Alice, épouse Jean-Paul Diry à Burlington Vt. le 28 décembre 1954.
4. Monique, née le 20 mai 1941 à Holyoke Massachussetts. Elle épouse Charles O'Brien à Burlington le 16 Juin 1962. Elle décède le 16 mars 1997 à Cheektowaga N.Y. Charles et Monique eurent 3 enfants, Terrence, Marc et Kristen.



Florence Larocque est née le 13 septembre 1905 à St-Lazare. On l'envoie au couvent à Vankleek-Hill en Ontario près de Hawkesbury. Comme Aubéline et Alice, elle fait son court de garde-malade.  Elle épouse l'industriel Louis Augustin à l'église St-Denis à Montréal le 14 novembre 1936. Louis Augustin était 43 ans son aîné né à Lyon en France en 1862. Il était veuf d'un mariage précédent et avait deux fils et une fille.  Louis et Florence habitaient St-Hyacinthe. Le couple n'ont pas eu enfant. Après le décès de M Augustin en 1955, Florence dû prendre des pensionnaires comme gagne-pain qui pour la majorité étaient étudiants à l'école vétérinaire de St-Hyacinthe.  (Photos de Florence)


Henri Larocque est né le 21 décembre 1907 à St-Lazare. 

Henri va au collège de Ste-Anne de Bellevue puis au Collège de Rigaud. Par la suite son frère Arthur l?envoie à Toronto apprendre l?anglais. Un peu dépaysé, les résultats sont minces et comme Arthur a de l?influence chez Kroehler c?est en travaillant à leur usine de Stratford en Ontario qu?il apprend le métier de Rembourreur en même temps qu?il se familiarise avec sa seconde langue. De retour de Stratford il travaille chez Kroehler à Montréal quelques années et retourne à St-Lazare pour aider son pére vieillissant sur la ferme. Il lance une petite entreprise, une pépinière qu?il nommera Roquebrune du nom de ses anc?tres. Il cultive aussi les fraises qu?il vend sur le marché de Montréal. Il est présent dans le domaine municipal de St-Lazare.
Le 18 mai 1948 il épouse à Dorion (Ste-Trinité) Lucile Daoust de cette paroisse.Je nais l?année suivante le 27 mai 1949." En 1951 il vend la ferme à un monsieur Joly et la famille déménage à Dorion, au 22 rue Harwood. À Dorion, il prend le métier de Rembourreur à plein temps chose qu?il faisait à temps partiel à St-Lazare.Il fait construire côté de la maison un bloc appartement, un quatre logis dont deux commerciaux. Nous déménageons en 1956 sur la rue Besner. Il est élu échevin à Dorion et est aussi un des  directeurs de la Caisse Populaire. Il agrandit en face de la maison de la rue Harwood et loue un local à la police Provinciale du Québec jusqu?en 1963 où la vieille maison et les logis qu?il louait seront expropriés pour faire place à l?élargissement de la rue Harwood.Il continuera à faire du rembourrage sur la rue Besner jusque vers 1970 quand il décida de prendre sa retraite.Mon père est décédé du cancer à l'âge de 69 ans et 9 mois le 12 septembre 1977.

Enfant:
1. Louis, Il épouse Sophia Travlou à Calgary, Alberta le 17 août 1974.  (Photos d'Henri)


Ma mère Lucile Daoust-Larocque née le 19 mai 1910.  Maman est décédée le 23 février 2005
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 


Photos de familles prisent durant l'année 2002-2003L'année 2002 fut marquée par plusieurs évènements. Premièrement au mois de Février, Marilène et son mari Chris Bélanger nous annonçaient qu'ils allaient avoir un enfant pour la fin d'octobre début novembre et que Sophie et moi allions devenir des grands-parents pour la première fois.  Quelques semaines plus tard se fut au tour d'Isabelle et son conjoint Chad McMillan de nous annoncer la même nouvelle. Au mois de mai, maman est venue habiter avec nous et à la fin de juillet 2003 elle fut placée dans un centre d'acceuil près d'ici. Elle est décédée le 23 février 2005, elle aurait eu 95 ans le 19 mai suivant. Ma fille Marilène et son mari Chris Bélanger habitent près d'ici. Chris et Marilène ont déménagé dans leur nouvelle maison à la fin de juillet 2005.
Isabelle et son mari Chad habitent London à une heure d'ici .Au mois de septembre (2002) Sophie et moi sommes allés en Grèce visiter ses parents. Durant nos trois semaines nous avons passé dix jours sur l'île de Corfou. Nous sommes aussi allés visiter Delphe et les fameux rochers surmontés de monastères de Météore dans le centre de la Grèce.
Cliquez sur la photo qui suit pour vous rendre vers l'album. Quatre ans plus tard  sont nés deux autres petites-filles, Nyah McMillan née le 21 juin 2006 et Nicole Bélanger née le 7 novembre 2006. CLiquez sur l'image ci-dessous pour vous rendre vers un album photo de ma petite famille.



 
 

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