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"Écartelé: aux 1 et 4,
de gueules au roc
d'échiquier de sable; aux 2 et 3,
de sinople à trois étoiles d'or".
Ce blason est tiré du Dictionnaire des Familles Canadiennes de l'institut Drouin. Il s'apparente à des armoiries portées par une famille Roquebrune dans le sud de la France. Par contre, il n'y a aucun lien de parenté avec cette famille. Comme ce blason est très répandu dans cette famille ce site l'a adopté de facto.
De châteaux en Espagne à château en Gascogne.
Le château de Pujot surmonte le village de Roquebrune dans le Gers.
Robert de Roquebrune, dans une interview au "Sel de la semaine" (Radio-Canada) en 1968, disait que le château avait appartenu à ses ancêtres, mais il en est rien, pure fantaisie de sa part. Cliquez sur la photo de Robert de Roquebrune pour voir l'intégrale de l'interview avec Fernand Seguin. Le segment qui nous intéresse, où il parle de son ancêtre qu'il dit naître "au lieu même de Roquebrune" avancez à 24 minutes dans l'interview.
Le mythe de la noblesse de Philibert Couillaud et pourquoi cette histoire ne tient pas. Cliquez sur le lien.
Autre que Philibert Couillaud,
une liste colons venus Canada provenant de Nevers et du Nivernais. Contribition de Serge Larocque
Cliquez sur le soldat pour voir des détails au sujet de l'uniforme que portait les soldats du Régiment de Carignan
Cliquez sur l'image de la plaque pour accéder à l'histoire et plusieurs documents se rapportant à Jacques de la Porte et Nicole Duchesne.
Cliquez la pile pour accéder à plusieurs documents se rapportant à Philibert Couillaud dit Roquebrune.
Accédez à une liste de plus de 15,700 mariages en cliquant sur l'image "Liste de Mariages"
Armoiries de Monsieur de Contrecoeur. Cliquez sur l'image pour lire sa biographie.
Cliquez sur l'image au dessus pour
voir une liste des navires partis de
France en 1665
Monument aux pionniers de Contrecoeur. Cliquez sur l'image pour voir la liste des premiers pionniers inscrit sur la plaque.
Le terrier de Contrecoeur
en 1718. François Laroque figure sur la liste de colons. Cliquez ici
1 lieue = 84 arpents ou 4,91 kms
1 arpent = 191,9 pieds ou 180 pieds francais
Est-ce que Philibert était bien né en France, est-ce que son fils Louis dit Gachignac était Amérindien ? L'ADN-Y nous révèle que oui, Philibert était français et que non, Louis était pas Amérindien. Philibert et les cinq fils (qui ont laissé une descendance) portaient le même type d'ADN-Y que ceux de la majorité des Européens mais plus précisément la population autour de la Mer du Nord et la Mer du Baltique. Il faudrait ajouter que l'ADN-Y est passé intacte de père en fils. Cliquez sur l'image pour en savoir plus.
Histoire des Familles, la Seigneurie, la paroisse
et du village de Contrecoeur par Francis J. Audet (1940) 275 pages.
Cliquez sur le livre (ajuster le lecteur PDF à 125%)
Lisez plus particulièrement les pages 11 à 31.
Autres lectures
Robert de Roquebrune a laissé plusieurs documents, dont des livres, et l'article qui suit. Qui était Robert de Roquebrune ce descendant de Philibert Couillaud ?
Article parru en 1929 dans la revue historique Nova Francia écrit par Pierre Gauthier (alias Robert de Roquebrune). "On peut en prendre un peu et en laisser beaucoup." Cliquez sur le titre pour accéder à l'article.
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ilibert Couillaud dit Roquebrune est l'ancêtre d'environ 80% des Larocque du Canada et des États-Unis.
Il est aussi l'ancêtre des gens ayant le patronyme Roquebrune, Rocbrune, Roque, et Célerier dit Roque ainsi que ceux dont le nom fut anglicisé pour devenir Larock, Rock, Rockbrune ou Rockburn.
Une quantité d'articles ont été écrits au sujet de Philibert Couillaud dit Roquebrune. On retrouve ces écrits dans les bibliothèques mais de nos jours c'est surtout sur Internet que les gens font des recherches sur leurs ancêtres. Plusieurs sites WEB font naître Philibert Couillaud en Gascogne ce qui est faux. L'information sur cette page, sans être révisionniste, vient mettre un peu d'ordre dans cette pile de documents, faire le partage entre ce qui est vrai et ce qui est faux, ce qui est douteux et le plus important, les documents d'archives concernant Philibert Couillaud qui existent toujours au Canada et plusieurs se retrouvent sur ce site WEB.
J'ai aussi fait une compilation de documents écrits par Robert de Roquebrune qui sont souvent la source de fausses pistes quant à l'ascendance de notre ancêtre en France. Vous trouverez quelques lignes plus bas un lien vers les archives de la Nièvre. À droite de cette page (sur la bannière rouge) vous trouverez le lien "Le mythe de la noblesse de Philibert Couillaud".
Si vous êtes intéressés par l'histoire de notre ancêtre, je vous invite à lire ce qui suit. Des hyperliens vous conduiront vers des références.
aintenant, que savons-nous vraiment sur Philibert Couillaud dit Roquebrune. Trois collègues ont contribué aux recherches concernant notre aïeul. Réjean Larocque a fureté Internet en quête d'un Philibert Couillaud en France. Michel Larocque a passé au peigne fin les Archives Nationales du Québec et la banque de contrats notariés (Parchemin) à la recherche de contrats ainsi que des actes religieux dans P.R.D.H.( Programme de recherche en démographie historique). Marcel Larocque a ratissé le fond Robert de Roquebrune aux Archives Nationales du Canada à Ottawa.
Notre ancêtre Philibert Couillaud dit Roquebrune serait né vers 1641 à
Nevers
ou dans ce diocèse de l’ancienne province du Nivernais. En effet, sur un document d’archive daté du 21 mai 1669, on énumère ceux qui ont reçu leur
confirmation
par Monseigneur François de Montmorency Laval au fort Saint-Louis à Chambly. On peut y lire: "Philibert Couitteau (sic) de Nevers". La date de sa naissance nous est révélée lors du recensement de 1681 lorsque notre ancêtre déclare être âgé de 40 ans. Il serait donc né autour de 1641.
Nevers et le diocèse sont situés au centre de la France à environ 200 km au sud de Paris. Le Nivernais a fourni peu de colon pour la colonie de la Nouvelle-France soit moins de 1% du total pour la France. On connait les noms d'environ une trentaine de colons venus au Canada de cette province entre 1650 et 1750. Cinq d'entre eux étaient des femmes qui ont pris mari au Canada. Philibert Couillaud n'était pas le premier à venir cette région. Cliquez ici pour voir un tableau donnant le nom de ces Nivernois. . Cliquez sur ce lien et faites une courte visite de Nevers. L'encart quelques lignes plus bas donne accès au archives de la Nièvre. Après avoir passé à travers les archives de l'état civil de plusieurs paroisses de Nevers et de la province du Nivernais il appert qu'il y avait bien des familles Coullaut ou Couillaud dans ces lieux. On peut aussi ajouter que le prénom Philibert (Philbert et Philiberte) était certainement plus répendu autour de Nevers que pour la population venu d'ailleurs en France à avoir immigrée au Canada. Voir un de ces documents . Si jamais vous vous sentez l'âme d'un archiviste je vous invite à revoir les actes de baptêmes qui se trouvent dans les archives de la Nièvre.
En cette année de 1641 la guerre de Trente Ans devait durer jusqu'en 1648 et c'est Louis XIII qui régnait sur la France. Il devait mourir en 1643. Son fils Louis (Louis XIV) n'avait que cinq ans quand son père est décédé. Mazarin pris la charge des affaires de la France jusqu'à ce qu'il décède en 1661. Louis XIV avait alors 22 ans et devient roi. On le voit ici sur une peinture (à droite) par Charles Lebrun fait la même année. Vers les années 1650 ce sont des années noires pour la France, la peste et la famine font des ravages à travers le pays.
Si on connaît l'endroit où notre ancêtre est né, peut-être que les archives de la Nièvre (Nivernais) pourraient révéler le nom de ses parents. Récemment le département de la Nièvre a mis ses archives en ligne pour que tous et chacun puissent faire des fouilles généalogiques. Cliquez sur l'image qui suit pour accéder à notre page de recherches:
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Philibert aurait été soldat dans le régiment de Carignan, compagnie de Contrecoeur. Pour en savoir plus sur cet illustre régiment vous pouvez vous rendre sur un site WEB qui nous renseigne sur l'histoire de ce régiment, de la compagnie de Contrecoeur, ceux qui y étaient enrôlés et une description historique de ces soldats et de Marsal, lieu de départ pour le Canada et plusieurs autres articles d'intérêt, mais revenez nous.
En France, Philibert est engagé dans le régiment de Carignan dans la compagnie de Contrecoeur. Avant de venir au Canada ce régiment se trouvait à Marsal en Lorraine dans le nord-est de la France. Ville d'origine romaine, Marsal fit ériger
les premiers remparts
au XIIIe siècle, en tant que place forte pour le contrôle des salines de la région. Après avoir été propriété des évêques de Metz, la ville passe sous le contrôle du duché de Lorraine. C’est à cette époque qu'elle reçoit ses premiers ouvrages modernes réalisés par Jean-Baptiste Stabili et l’entrepreneur lorrain du nom de Marchal. Une enceinte à sept bastions entoure alors le bourg. L’hôtel du Gouverneur, l'hospice et la place d’armes sont édifiés de 1625 à 1650. Disputée par le royaume de France et le Duché de Lorraine, elle est cédée par le duc de Lorraine à Louis XIV en 1662. Le monarque cherche à renforcer la liaison avec Metz et l’Alsace. La
Porte de France
était probablement en construction quand notre ancêtre était cantonné à Marsal. Sur la photo à droite on a une vue aérienne de Marsal où on peut voir la Porte de France en arrière plan. Une vue à partir de
Google Earth
montre que les bastions sont toujours visibles.
Le Conseil Royal avait décidé de l'envoi au Canada d'un corps d'armée pour rassurer les colons et les protéger contre les attaques incessantes des Iroquois.
"En décembre 1664 le régiment de Carignan, qui était à Marsal en Lorraine, recevait du ministre l’ordre de se rendre à l’un des ports de Brouage ou de La Rochelle et de s’embarquer dans le temps jugé nécessaire au service par l’intendant Colbert de Terron, soit en avril ou mai suivant (1665). Cette expédition devait dûrer de 15 à 16 mois".
Le régiment de Carignan-Salière se trouvait à Marsal en Lorraine (Moselle) depuis deux ans. Ayant reçu l’ordre d’aller en Nouvelle-France le régiment partit pour La Rochelle le 3 janvier 1665 et traversa la France d'est en ouest (carte du trajet) un trajet d’environ 175 lieues soit environ 850 km. Ces troupes comptaient 20 compagnies composées de 50 hommes chacune et devaient se rendre à Saint-Jean-d’Angély avant de se rendre à La Rochelle. Les 850 km se firent en trois semaines et on arriva à Saint-Jean-d’Angély le 25 janvier. Les soldats marchaient de 30 à 40 kilomètres par jour et couchaient chez les paysans. Comme ce voyage comptait environ mille hommes, cela demandait une grande organisation pour nourrir et héberger tous ces soldats. Ces troupes devaient s'embarquer quatre mois plus tard à La Rochelle à une cinquantaine de kilomètres de Saint-Jean-d'Angély.
Gravure du port de LaRochelle vers 1700
La traversée du Régiment vers la Nouvelle-France
1665
Le mercredi 31 mai 1665, les deux navires La Paix et L'Aigle d'Or mettent les voiles pour le Canada à partir de La Rochelle. La compagnie de Contrecoeur voyage à bord du navire La Paix. C'est une flûte royale qui jauge environ 300 tonneaux. L'Aigle d'Or est le premier navire à arriver à Québec le 18 août 1665. Le lendemain, c'est au tour du navire La Paix qui transportait la compagnie de Monsieur de Contrecoeur à jeter l'encre en Nouvelle-France ( Voir la liste des passagers sur La Paix). En 1665 Québec était une ville d’environ 800 habitants et on peut s’imaginer l’impact sur cette ville quand débarquaient une centaines de soldats venant de la métropole. À son retour en France La Paix fait naufrage le 26 septembre 1665 en face de Matane. Le livre de Régis Roy et Gérard Malchelosse intitulé "Le Régiment de Carignan, Officiers et soldats qui s'établirent en Canada" (1925) ne fait aucunement mention de notre ancêtre. Oublie ou omission? Son nom ne figure pas non plus sur le document manuscrit intitulé "Rolle des soldats du régiment Carignan-Salières qui se sont faits habitans en Canada en 1668.".
Selon l'historien Marcel Trudel, la liste ou le "rolle" des Soldats qui se sont fait habitant "en Canada" semble avoir été dressée au retour du régiment en France en 1668. On demandait aux voyageurs de nommer ceux qui ne se trouvent pas sur le navire pour dresser la liste de ceux qui sont restés derrière. Il y a plusieurs noms qui apparaissent deux fois, une fois sous leur nom et une autre fois sous leur surnom comme Pierre Audoin dit Sansoucy mentionné sous Audoin et ensuite sous Sansoucy. Plusieurs noms manquent comme celui de notre ancêtre et des gens d'importance comme Monsieur de Contrecoeur lui-même. Une copie plus "fraiche" en aurait été écrite en France et les copistes eux-même auraient fait des erreurs de transcription, par exemple ont écrit Lafouche pour Latouche ou Saluart pour Salvaye pour ne nommer que ces deux là.
Le 2 septembre 1665, monsieur de Tracy donne l'ordre au colonel de Salières d'aller faire construire un fort à l'entrée du lac Champlain. Le premier octobre 1665, les compagnies étaient rendues à destination. Le 15 octobre un fort rudimentaire était construit sur l'Île Ste-Thérèse. Le régiment de Carignan avait reçu l'ordre de construire ce fort sur la rivière Richelieu que remontaient les Iroquois de la région du lac Champlain. Les Iroquois empruntaient le Richelieu pour aller attaquer les colons de Montréal et d'ailleurs dans la nouvelle colonie.
1666-1667 Le régiment de Carignan, compagnies Salière, LaFredyère, et Contrecoeur se sont rendu à Montréal pour y passer l'hiver de 1665-1666. Plusieurs campagnes sont lancées contre les Iroquois durant les mois de Janvier et Février 1666. L’été 1667 venu, Antoine Pécaudy de Contrecoeur dirige ses troupes dans les diverses campagnes entreprises par le régiment de Carignan autour de Montréal.
Durant ces années là il est probable que Philibert Couillaud ait demeuré à la Côte-Saint-Martin (Côte: lieu près d'un cours d'eau). Ainsi on appela Côte-Saint-Martin les terres situées au-dessous (à l’est)
de la Côte ou domaine Sainte-Marie (en vert),
où plusieurs braves colons allèrent les premiers s'établir, braves à cause des incessantes attaques par les Amérindiens.
"Cliquez ici pour mieux situer les côtes Sainte-Marie et Saint-Martin".
où se situe ces endroits de nos jours quelque part entre le rue Joliette à l'ouest et un endroit à l’ouest de la rue Viau, un domaine d'environ 1,6 kilomètre le long du fleuve Saint-Laurent au sud du parc Olympique. Philibert Couillaud était au Canada depuis deux ans quand son nom figure sur un document pour la première fois dans ce pays. Son nom est inscrit sur un document notarié passé devant le notaire royal Bénigne Basset le 24 septembre 1667. Ce document notarié avait été rédigé pour la vente d’un terrain par Urbain Boudreau et sa femme Mathurine Juillet à Pierre Pigeon. Le document affirme qu’un bail avait été accordé par les vendeurs pour une période de trois ans aux nommés Rocbrune et
Le Vallon (Joseph Denis dit Le Vallon)
et on demande la continuité de ce bail. Le document ne stipule pas quand le bail avait débuté et quand il arrivait à échéance. Baudereau (Boudreau) et sa femme habitaient la Côte Saint-Martin depuis un certain temps et il avait acquis cette terre le 17 novembre 1665. (Note: Au recensement de 1666 à Montréal, Urbain Beaudreau a 33 ans et il est Procureur Syndic et Marguerite Juillet a 17 ans). À la date de la vente, notre ancêtre âgé de 26 ans et Le Vallon étaient toujours soldats au Régiment de Carignan. Est-ce que cet arrangement avait deux buts stratégiques; premièrement, apporter une main forte à l’habitant pour cultiver sa terre, et deuxièmement, procurer un sens de sécurité et contrer les attaques incessantes des Iroquois dans les environs. Il se pourrait bien que le bail ait été payé par l'État. Philibert serait probablement resté à cet endroit jusqu’à ce que son régiment soit dissous. Les détails de la vente de la concession de Baudereau à Pigeon suit.
...Vendeurs ont Baillé pour trois
ans
Aux Nommés Rocbrune, le Vallon,
et (espace en blanc)
#vendeurs
Soldats de la Compagnie du
Sieur de Contrecoeur, Aux charges seulement
de la culture et labour à Pioche
lesd trois
Années finyes et Accomplie, ...
Voir le contrat et son interprétation
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Le nom de Philibert Couillaud ne figure pas aux recensements de 1666 ou celui de 1667 parce qu'il était probablement toujours militaire dans la colonie (les troupes n'étaient pas comptées comme il ne s'étaient pas encore fait colon).
La Compagnie de Contrecoeur aide à la construction du
fort Sainte-Thérèse, puis cantonne à Montréal jusqu'à son départ du Canada en 1668.
En 1669 est-ce que notre ancêtre aurait été soldat de la compagnie de Contrecoeur lorsqu’il est parmi ceux qui se font confirmer par Monseigneur Laval au Fort Chambly le 21 mai.
Le document de la confirmation
de Chambly par Mgr de Laval est toujours conservé aux archives de l'archevêché de Québec.
C'est donc là, au Fort
Chambly, autrefois appelé fort St-Louis,
que Philibert Couillaud reçoit le sacrement de confirmation avec huit autres militaires du fort. Le jour précédent, le 20 mai, 66 adultes avaient été confirmés. Pourquoi avoir attendu le lendemain pour confirmer les huit militaires ? Possiblement que ces huit soldats étaient ailleurs et que le bon évêque avait passé la nuit à Chambly pour s’assurer que ces huit militaires soient confirmés le jour suivant. On sait que Mgr de Laval était à Montréal du 1er au 12 mai pour confirmer des gens avant de faire le voyage vers Chambly. On peut déduire que Philibert résidait à Chambly au début de mai ou du moins se trouvait là temporairement. Ses vas et viens après 1669 demeurent un mystère. À Montréal lui et Jacques de Laporte étaient pratiquement voisins, le premier habitait la côte Sainte-Marie et Philibert, la côte Saint-Martin quelques arpents à l'est.
On sait que Jacques Laporte Saint-Georges et Nicole Duchesne, les parents de sa future épouse, habitaient Montréal au moins depuis 1657, année où le couple s'était marié.
En 1667 Antoine Pécaudy, Sieur de Contrecœur, capitaine du régiment de Carignan-Salières, fonde un établissement à Contrecœur.
En 1672, Antoine Pécaudy de Contrecœur reçoit officiellement cette seigneurie du roi de France, des mains de l’intendant Jean-Talon. Est-ce que c’est à cette année-là que Philibert décide de se faire "habitant" à Contrecoeur ? La famille Laporte avait quitté Montréal et habitait Sorel à partir de 1674. J’élabore ici les faits circonstanciels qui auraient mené Philibert à renouer avec la famille de sa future épouse.
Vue de Montréal vers 1800
n retrouve la famille LaPorte
au recensement de 1666
à Montréal. Le couple a 5 enfants âgés entre 7 ans et 3 mois. Jacques avait 40 ans et Nicole dit en avoir 30.
Jacques de Laporte (Site WEB famille Laporte) est né à Nocé au Perche en 1627 fils de Jacques et de Marie Hamelin.
À gauche sur la bannière rouge cliquez sur la plaque "Jacques Laporte né à Nocé" pour lire l'histoire de cet ancêtre et celle de Nicole Duchesnes. Nous savons que Jacques Laporte était déjà en Nouvelle-France avant le 29 juin 1653 date où il signe une procuration (notaire Guillaume Audouart dit St-Germain). Lui et Nicole Duchesne se sont mariés à Montréal le 3 septembre 1657. On peut voir l'acte de mariage de Jacques Laporte et de Nicole Duchesne en cliquant l'image de la plaque commémorative à gauche. Parmi les noms qui figurent sur l'acte de mariage on note celui de Paul Chomedey de Maisonneuve le fondateur de Montréal.
On peut situer le domicile de Jacques LaPorte
sur un des premiers plans de Montréal fait vers 1660. Le lieu est marqué en jaune.
C'est à Montréal le 12 octobre 1663 qu'a été baptisée Catherine Laporte.
À la dissolution du régiment de Carignan-Salières, Contrecoeur choisit de rester au Canada. Antoine de Pécaudy, né à Vigneu près de Saint-Chef en Dauphiné, épouse à Québec le 17 septembre 1667 Barbe Denys De La Trinité alors âgée de 15 ans, lui en a 71. Malgré l'âge avancé du père, Antoine et Barbe auront quand même 3 enfants: Louis, Marie et François-Antoine, ce dernier ayant hérité de la Seigneurie à la mort de son père. En 1668 s’inscrit une première mention dans le registre paroissial de Contrecœur. Il s'agirait du baptême de deux garçons, les deux fils des Seigneurs de Contrecoeur et l'autre, fils du Seigneur de St-Ours, tous les deux nommés Louis en l'honneur du Roi Louis XIV. On croit que ces deux enfants auraient été baptisés à la résidence de leur parent. Au recensement de 1681 Louis de Contrecoeur et Louis de St-Ours sont âgés de 13 ans.
Ce n'est qu'en 1672 que Antoine Pécaudy de Contrecœur reçoit officiellement sa seigneurie du roi de France des mains de l’intendant Jean-Talon. C’est une concession de deux lieues de large, le long du fleuve, et de deux lieues de profondeur
à quelques milles à l'est de Montréal
(Une lieue mesure environ 3 milles ou 4,9 km).
1675 Philibert est au Canada depuis dix ans et il aurait décidé de suivre son Capitaine de régiment pour s'établir dans la toute nouvelle seigneurie de Contrecœur. On ne sait pas quand il aurait quitté Montréal ou quand il aurait acquit sa première concession dans cette seigneurie. Philibert et Jacques de Laporte se connaissaient probablement quand ils résidaient à Ville-Marie (Montréal).
Plusieurs indices portent à croire que la famille La Porte habitait Contrecoeur bien avant 1675. Un acte de
mariage entre Mathieu Binet
et Marie-Anne LeRoy le 21 octobre 1670 indique que Jacques de la Porte habite Contrecoeur.
(Voir l'Inventaire après le décès de Jacques de LaPorte).
L'acte de baptême de Séraphin Guibaut au mois de juin 1675 à Lavaltrie indique que Nicole Duchesne, l'épouse de Jacques Laporte, est sa marraine. Lavaltrie se situe juste de l'autre côté du fleuve en face de Contrecoeur. Par la suite, la famille de Jacques LaPorte serait aller habiter Boucherville puisque c'est là qu'on la retrouve au recensement de 1681.
Toujours en 1675, une chapelle de bois de 30 pieds sur 20 pieds, fut érigée sur les bords du fleuve Saint-Laurent.
Un monument commémoratif indiquant l'endroit
où cette chapelle a été érigée le long de la route Marie-Victorin (au 6130 de la route 132). Cette première chapelle, si on se fie aux historiens de l'endroit, aurait pu se trouver plus à l'est. Cela reste à suivre à mesure des fouilles historiques.
Le 1er décembre 1675, Philibert Couillaud, en l'étude du notaire Pierre Mesnard à Contrecœur, sert de témoin pour le marché qui avait été passé entre Anthoine Emery dit Codaire et Jean Duval maître-charpentier, pour la construction de la chapelle mentionnée plus haut. Au bas de ce contrat on peut voir
la marque (X) de Philibert Couillaud
qui indiquerait qu'il ne savait signer son nom. Le première église comme tel portant le vocable de la Sainte-Trinité (en l'honneur de l'épouse Barbe Denis de la Trinité) fut construite en 1705 Contrecoeur situé entre le presbytère et l'hôtel de ville, en face de la présente église là où se trouve le monument aux pionniers dont je fais mention plus bas.
1675 - 1676 Le mariage de Philibert Couillaud et de Catherine Laporte St Georges.
C'est autour de 1676 que Philibert Couillaud dit Roquebrune épouse Catherine Laporte. L'acte de mariage n'a jamais été trouvé. Lors de ce mariage Catherine Laporte aurait dû avoir au moins 12 ans, l'âge minimum pour une fille selon la loi canonique. Le mariage aurait pu avoir lieu après le 12 octobre 1675 la date où Catherine ait atteint cet âge. En 1675 Philibert avait environ 34 ou 35 ans. Le recensement de 1681 indique que le couple Couillaud avait déjà 2 garçons, Jean âgé de 5 ans, donc né en 1676 et on sait que Baptiste (Jean-Baptiste), 3 ans en 1681 est né le 15 octobre 1677 d'après l'acte de baptême. Pour avoir eu deux enfants sur une si courte periode, on pourrait croire que le mariage eût lieu durant l'automne 1675 et que Catherine serait devenue enceinte de Jean peu de temps après. Elle accoucha de leur premier enfant vers la fin de l'été 1676. Le démographe Hubert Charbonneau nous apprend, d'après ses recherches, qu’à 12 ans environ 17 % des jeunes filles étaient pubères. Tout porte à croire que ce mariage a été célébré dans la chapelle de Contrecœur nouvellement construite. Il est possible que le couple a passé un contrat de mariage devant notaire puisqu'on en fait mention sur un acte notarié daté de 1728 au sujet d'une dispute entre Antoine Couillaud et son frère Philibert (fils). Un document indique que quelques documents religieux passés à la chapelle de Contrecoeur entre 1687 et 1699 auraient brûlés. L'acte de mariage de Philibert et Catherine n'aurait pas été de ceux perdus dans l'incendie.
On pourrait croire que le couple Roquebrune aurait joui d'une certaine popularité et du respect de leur entourage. Le 16 janvier 1677 Philibert est parrain au baptême de Philibert Masseau fils d'un voisin dont on lui donne son prénom. Il n'y a pas que Philibert qui a droit à ces honneurs. On demande à Catherine Laporte d'être la marraine de René Hilaire Cuillerier né le 4 mai 1690. Le 8 septembre 1679 notre aïeul sert de témoin pour une annulation de vente entre Nicolas Bonnain et Louis Jean.
Le 25 octobre 1681 Philibert est parrain au
baptême de Eustache Masseau ( frère de Philibert Masseau ).
Le 23 juillet 1682, Philibert Couillaud est témoin pour le contrat de mariage passé devant le notaire Pierre Ménard.
Toujours à Contrecœur, Philibert est témoins au mariage de Jean Faiolle le 13 août 1682.
Le 24 janvier 1684 Philibert est témoin aux funérailles de Marie-Magdeleine Brunet la fille de Jean Brunet âgée de 5 ans inhumée à Contrecoeur.
Il est aussi présent le 14 août 1684 aux
obsèques de Angélique Laporte
âgée de 14 ans, la soeur de son épouse.
Il est aussi témoins en l'étude du Notaire Pierre Mesnard le 28 février 1690
pour une obligation de la part de Michel Meusnier envers Jacques Hubert dit Le Parisien concernant une dette. Pour une liste des documents relatifs à Philibert Couillaud, allez à la fin de ce texte et cliquez sur l'image d'une pile de documents.
Depuis son arrivée à Contrecoeur Philibert dit Roquebrune et sa famille occupent une concession sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent.
La maison très simple, que la famille Couillaud habitait, aurait probabement ressemblée à celle sur le dessin ci-contre. Les premières terre concédées de cette seigneurie s'étalaient le long du fleuve en allant vers l'ouest à partir du domaine de Monsieur de Contrecœur. La terre de Philibert Couillaud devait mesurer trois arpents de largeur sur 30 de profondeur. On ne sait pas exactement la date où elle lui fut concédée. Cette terre il la gardera durant son vivant et ses héritiers l'auront en main jusqu'en 1735 année où elle sera finalement vendue en dehors de la famille Larocque. Cliquez sur le plan situé dessous ce paragraphe. Le plan montre où était située la terre de notre ancêtre et comment nous en sommes venus à ces conclusions.
Le 12 février 1680 notre ancêtre
acquiert un autre lopin de terre de 2 arpents de front adjacent à la concession qu'il possède déjà d'un côté et à celle de Pierre Favreau de l'autre côté. Comme j'ai écrit plus haut, on n'a pas pu trouver le document de la première acquisition et ses dimensions. À gauche sur la bannière rouge on peut voir le monument aux pionniers de Contrecoeur. Cliquez dessus pour voir la plaque. Pierre Carrot, comme il est inscrit sur la plaque, est en fait Pierre Favreau.
Au recensement de 1681
La seigneurie compte 69 âmes. Couillaud déclare avoir 40 ans et Catherine en avoir 17 avec 2 jeunes enfants; Jean 5 ans, et Jean-Baptiste 3 ans. On mentionne aussi avec cette famille Jean-François Gazaille âgé d'un an qui est l'enfant d'un voisin, Jean Gazail et de Jeanne Rougé. Sur le document on dit que Philibert possède une maison et un fusil. Il a 5 "bestes à cornes" et qu'il a défriché "cinq arpens" en valeur. L'ancêtre Larocque déclare être laboureur mais on pourrait aussi ajouter qu'il était probablement trappeur durant les longs mois d'hiver.
Voir le document manuscrit du recensement de la seigneurie de Contrecoeur en 1681.
À cette époque les colons, comme nous tous aujourd'hui, devaient se procurer des biens de toutes sortes où même acheter la nourriture qu'ils ne cultivaient pas. En 1687 Philibert emprunte à Marguerite Sedillot 150 livres et l’année suivante en 1688 il emprunte de nouveau un autre montant à Charles Couagne, la somme de 118 livres. Après la mort de Philibert, Catherine Laporte ce fait poursuivre le 8 mars 1701 pour le plein montant par la famille Sedillot-Aubuchon (150 livres), et le lendemain le 9 mars, elle fait un nouvel emprunt de 195 livres à Charles Couagne. Celui-ci mentionne dans la poursuite qu’elle doit également le montant non payer de 118 livres l'emprunt fait en 1688 et qui n'était pas encore remboursé. Si les calculs sont exacts elle devait plus de 463 livres à ses créanciers. La saisie fait en 1707 représentait une partie de cette dette. Malheureusement Philibert ne semble pas de sont vivant avoir remboursé aucune somme représentant ces deux prêts.
Antoine Pécaudy de Contrecoeur fait ériger un moulin en 1686, année au cours de laquelle un arrêt du conseil souverain transforme en loi ce devoir des seigneurs et fixe à un an le délai pour la construction des moulins, à défaut de quoi le seigneur perd son droit de banalité. En 1695, le moulin de Contrecoeur est démantelé en raison de son mauvais état. Les censitaires devront attendre cinquante ans avant qu'un second moulin soit érigé au même endroit. Ce moulin se trouvait à environ un kilomètre à l'est du deuxième moulin qu'on peut toujours voir à partir de la route 132. (J'ai lu que le moulin de 1741 avait été construit au même endroit que le premier. Les historiens de Contrecoeur disent autrement. Voir aussi un article paru dans La Presse en 1994 ). Le site du Répertoire du patrimoine culturel du Québec donne plus d'informations sur ce moulin. )
La tour du moulin de Contrecoeur
situé près de la route 132 fut construit vers 1741. La vie était difficile et les Amérindiens brûlaient souvent les maisons et les récoltes tant et si bien que dix ans plus tard le nombre d'habitants est passé de 69 à 54 en 1692 et 44 en 1695. Parmi les quatorze premières familles pionnières dénombrées en 1681 il n'en restait que quatre de ces familles en 1692 dont celle de notre ancêtre Philibert Couillaud. On pourrait en déduire que notre ancêtre n'avait pas peur de l'adversité.
M. le Seigneur Antoine Pécaudy de Contrecoeur est décédé en 1688. Deux ans plus tard un inventaire de ses biens fut dressé et on peut lire sur ce document que notre ancêtre et censitaire dans cette seigneurie, qu'on nomme ici Rochbrune, devait une rente.
Item, Par le Nommé Rochbrune, habitant
de la dte Seigneurie par un Compte Arreste le onzem
Novembre gbre quatre Vingt dix pour rente la somme de
Vingt Une livres cy parraphé et cothé B ...... £21
par led Rochbrune, aubas dud Compte la somme du
quatre livres quinze sols pour rentesen dathe du
quatrieme Janvier gbre quatre Vingt Onze parraphé
et cothé C cy ........................................£ 12" 15"
Item, Par le Nommé Jacques de Laporte Hant dud
Contrecoeur
la somme de huit livres quinze sols Jusquau jour des
présentes cothé & parraphé D cy ............. £ 8 " 15"
Inventaire et dénombrement des colons de 1690.
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Philibert vécut au Canada entre 1665 et jusque vers la fin de l'année 1700. Cliquez ici pour décrouvrir
une liste d'entroits
qui se trouvent toujours à Montréal et les alentours qu'il a possiblement côtoyés.
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On rapporte que Philibert est probablement décédé avant le 27 février 1701 date où on déclare Catherine Laporte comme étant veuve.
Lorsqu'elle devint veuve la moitié de
ses enfants étaient âgés de 11 ans ou moins.
Après la mort son époux Catherine Laporte se remarie à Varennes
le 9 octobre 1706 avec Jean Charpentier qui était lui-même veuf de Marie Magdelaine Tisseran.
Catherine décède à Varennes
où elle est enterrée le 11 avril 1737. L'acte dit qu'elle a environ 80 ans mais elle a 73 ans.
Après la mort de Philibert Couillaud, Joseph Aubuchon et autres héritiers
demande à la cour
de trancher au sujet d'une vieille dette contractée par son défunt mari. Le jugement ordonne à Catherine Laporte de payer la somme de 150 livres aux héritiers.
En 1711, dix après la mort de Philibert Couillaud, plusieurs papiers légaux
furent présentés à la juridiction Royale de Montréal concernant la terre ancestrale. Ce dossier d’administration judiciaire était composé des pièces suivantes : la requête de Antoine Pécaudy, sieur de Contrecoeur (fils du premier seigneur), indique que les héritiers de Philibert Couillaud dit Roquebrune avaient abandonné la concession de leur père dans sa seigneurie et que les voisins se plaignaient de devoir s'occuper du drainage des fossés et autres choses. Le seigneur avait donc acquit la permission de la faire vendre par criée et de remettre le produit de la vente aux héritiers. Finalement la terre fut vendue à Antoine La Roque, le fils de Philibert qui occupa cette terre par la suite.
La descendance de notre ancêtre dont plusieurs portent un autre surnom, des acteurs, chanteurs, du monde du sport, politiciens, etc. Vous serez surpris.
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Cliquez sur la pile pour voir tous les documents se rapportant à Philibert Couillaud dit Roquebrune.
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Les 11 enfants de Philibert Couillaud et Catherine Laporte.
Methodologie utilisée pour déterminer chronologiquement les naissances des enfants Couillaud.
Voir aussi
des documents d'archives juridiques ou autres se rapportant à chacun
des enfants de Philibert Couillaud dit Roquebrune plus bas rattachés
au nom de chacun. Un gros merci à Michel Larocque (fils de Gérard
et Jeanne-d'Arc Pépin) pour les documents d'archives et les coûts
des interprétations par des paléographes professionels.
ean(1)
né vers 1676 si on se fie au
recensement
où on indique qu'il avait 5 ans. Peut-être décédé
en bas âge mais un document des registres de la paroisse de Contrecoeur
indique qu'en 1691 plusieurs enfants et deux soldats ont été
enlevés par des indiens. Jean aurait-il été victime de
ce rapt? (Voir le document
)
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ean Baptiste
(2) est né à Contrecoeur le 15
octobre 1677. (
baptême
le 20
oct
.) Il épouse Anne Deslauriers (dit Célerier) à Varennes
le 11 septembre 1704. Anne Deslauriers aurait été adoptée
par Jean Seleurier et Anne Rivière. C'est pour cette raison que plusieurs
de leurs descendants ont pris le nom de Céleurier, Célerier
et Celeurier dit Roque. Les enfants de Jean-Baptiste et Anne Deslauriers
se retrouvent autour de Varennes
Enfants de Jean-Baptiste et
de Anne Deslauriers
1. Anne: née et baptisée
le 1 août 1705 à Varennes. Elle épouse Joseph Joeffrion
(Jean & Catherine Millot) à Varennes le 6 avril1728
2. Jean-Baptiste-Marie: né
le 13 et baptisé le 14 octobre 1707 à Varennes. Il épouse
Marie Ledoux (Jacques et Marie-Anne Monin) à Varennes le 4 février
1730.
3. Joseph: né le 23
baptisé le 24 novembre 1709 à Varennes. Il épouse Marie-Louise
Houde (Gabriel et Jeanne Petitclerc) 6 novembre 1735.
4. Jean: né le 24 septembre
baptisé le 25 septembre 1711 à Varennes.
5. Marie-Rose: née
le 22 août 1713 et baptisée le 23 à Varennes. Elle décède
le 15 juin 1714.
6. Augustin: né le
23 août 1715 et baptisé le 24 à Varennes. Il épouse
Catherine Cadieux ( Jean-Bapt et Marie-Jeanne Gaudry) à Varennes le
11 février 1743. Le 21 juin 1756 il épouse en seconde noce
Marie Amable David ( Joseph & Catherine Tournois) à Pointe-aux-Trembles.
7. Marie-Catherine: née
le 7 août 1717 à Varennes. Elle épouse Pierre Deline
(Pierre & Louise Patenaude) à Varennes le 11 janvier 1740.
8. Jacques: né le 18
mars 1720 et baptisé le 19 à Varennes. Décède
le 13 novembre 1729.
9. Pierre: né
à Varennes et baptisé au même endroit le 10 avril 1722.
Il épouse Françoise Thibault (Pierre et Marguerite Larose)
à Ste-Geneviève le 5 juillet 1762.
10. André: né
le 15 février 1724 et baptisé le 16 à Varennes. Il épouse
Suzanne Deselles (Michel et Suzanne Mongeau) à Varennes le 11 janvier
1751.
11. Louis: né et baptisé
le 21 juin 1726 à Varennes. Il épouse Geneviève Decelle
à Varennes le 4 février 1748.
12. Marie-Angélique
: née le 9 février 1729 à Varennes, baptisée
le 10.
13. Charles-François
: né le 10 janvier 1731 et baptisé le même jour à
Varennes
Plus de détails et autres documents sur Jean-Baptiste Couillaud
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arie-Anne
(3) née le 3 octobre 1681 à Contrecoeur (
Baptême le 4
). Marie-Anne Couillaud
sera accusé d'avoir tué son mari Léonard Lachaume avec
son amant Pierre Viau en 1702. Pierre Viau sera pendu. Marie-Anne restant
introuvable sera jugée par contumace et elle fut condamnée
à être pendu en effigie, c'est à dire qu'on pendit un
cadre la représentant. On ne croit pas qu'il y ait eu une descendance.
Plus d'information et autres documents sur Marie-Anne Couillaud
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ntoine (4)
né le 6 novembre 1683 à Contrecoeur (
Baptême le 17 novembre, Boucherville
). Il épouse
en première noce Marie-Magdeleine Chefdevergue dit Larose, fille
de Louis et Marie-Françoise Dupont à Bécancour le 21
juin 1723. Marie-Madeleine Chefdevergue fut inhumée à Contrecoeur
le 9 mai 1728.
Antoine est inhumé à Saint-Denis (Rivière Richelieu) le 16 janvier 1749. Sur l'acte de sépulture on le nomme Antoine Couillau Laroch.
Leurs enfants sont:
1. Joseph-Antoine, né
le 6 mars 1724 à Bécancour et baptisé au même
endroit le lendemain.
2. Marie-Madeleine, née
le 2 mars 1725, et baptisée le 3 à Bécancour.
3.. François: Il épouse
Charlotte Audet (Innocent & Geneviève Lemelin) à Boucherville
le 10 février 1755.
II Antoine épouse
en deuxième noce Marie-Anne
Briand-Georget
à Contrecoeur, le 15 novembre 1728. Ses enfants (points bleus sur
la carte plus bas) sont répartis sur la rive sud du St-Laurent
4. Louis-Antoine, né
le 24 août 1730 à St-Ours. Baptisé le 25.
5. François: Il épouse
Charlotte Pineau (Pierre & Thérèse Daudelin) à Verchères
le 8 janvier 1753.
Autres documents concernant Antoine Couillaud
atherine (5)
née à Contrecoeur le 12 janvier 1685. Elle épouse en
première noce Noël Boulier. Ce mariage fut célébré
probablement à Contrecoeur avant le mois d'octobre 1700 la raison étant
qu'avant cette date Noël et Catherine ainsi qui 60 autres couples s'étant
mariés avant le 8 ou le 18 octobre 1700 se sont vu octroyer une dot
Royale de 50 livres
(Voir notes à ce sujet)
. Devenue veuve Catherine se remarie avec
Louis Quay dit Dragon le 4 février 1709.
Les deux mariages ne produitont aucune descendance.
rançois
(6) né le 3 décembre 1686 à Contrecoeur. Il
épouse Marie-Jeanne Greslon (ou Grenier)
fille de Pierre et Élisabeth Mousseau à Sorel le 30 novembre
1717. On retrouve ses enfants autour de Lavaltrie, Contrecoeur dans le sud-ouest
Québecois. Son nom apparaît sur le terrier de Contrecoeur de
1718 voisin de Jacques Labonté
Enfants de François
et Marie-Jeanne Greslon.
1. Marie-Josephe: née
et baptisée le 11 janvier 1720 à St-Sulpice
2. François: né
à Lavaltrie et baptisé le 7 janvier 1721 à St-Sulpice.
3. Jean-Baptiste: baptisé
à Sorel le 4 octobre 1722. Décède le 5 octobre au même
endroit.
4. Pascal: baptisé
le 4 octobre 1723 à Sorel.
5. Marie-Reine: née
et baptisée à Contrecoeur le 17 septembre 1725
6. Alexis: né le 23
janvier 1727, baptisé le 24 à Contrecoeur.
7. Geneviève: née
le 23 juillet 1728, et baptisée le 24 à Contrecoeur.
8. Marie-Élisabeth:
née et baptisée le 18 mai 1730 à Repentigny. Elle décède
une semaine plus tard le 25.
9. Jean-Baptiste: né
le 13 août 1731 à St-François-du-Lac.
10. Élisabeth-Isabelle:
née le 20 juillet 1733 à St-Michel
de Yamaska. (Antoine & Marie-Louise Plouffe) à Berthier en Haut
le 30 août 1757.
11. Madeleine: née
le 19 février 1735, décède le 19 novembre 1755.
12. Marie-Louise: née
le 20 janvier 1737. Elle épouse Prisque Raté (Ignace &
Genviève Langlois) à Berthier le 19 juillet 1762.
13. René: Baptisé
à St-François-du-Lac le 14 novembre 1738.
14. Louise-Amable: Baptisée
à St-François-du-Lac le 27 mai 1740. Elle fut inhumé
au même entroit le 9 juin 1740.
15. Marie-Anne: Baptisée
à St-François-du-Lac le 31 décembre 1741.
16. Pierre: Né et Baptisée à St-François-du-Lac le 18 octobre
1745.
Cliquez ici pour plus d'information sur François Couillaud
ouis (7)
pourrait être né entre 1687 et 1694 sans plus de certitudes. Certains sites en démographie l'ont fait naître en 1679 mais il n'apparaît pas sur le recensement de 1681.
L'acte de baptême n'a jamais été trouvé.
Si nous l'avons mis entre François et Michel c'est qu'il y avait un
écart de huit ans entre la naissance de ces deux derniers durant une
période de la vie de Catherine Laporte où elle aurait pu avoir
plusieurs enfants. Rendez vous sur la page de Louis et Madeleine Sabourin
pour des explications plus détaillées (le lien est à
la fin de ce paragraphe ). Louis épouse Marie-Madeleine Sabourin
fille de Pierre Sabourin et Madeleine Perrier à Pointe-Claire le 21
mai 1716. Louis est l'un des pionniers de l'Île Perrot. Louis Laroque
figure sur l'aveu de dénombrement de 1724. Il possède alors
une terre de 3 arpents de front sur 18 de profondeur dont 20 sont labourés
comprenant une maison et une grange étable. Cette terre est dite située
sur le côté sud du Domaine dans ce qui est aujourd'hui
le sud de la Pointe-du-Moulin et le village de Notre-Dame-de-l'Île-Perrot.
Il est voisin de Pierre Deschamps (Huneault dit Deschamps). Louis est inhumé
à Oka. Ses enfants se retrouvent autour du Lac-des-Deux-
Montagnes (Oka, Rigaud, Vaudreuil). Pour
plus de détails, la liste de leurs 13 enfants, cliquez ici pour voir la page sur
Louis et Madeleine Sabourin
Note: Nous avons changé
la date de naissance de Louis pour le faire naître après 1686.
ichel(8)
né vers 1694. Il épousera
Marie-Josèphe Pinel
fille de
Pierre Pinel
et Marie-Barbe Dupont le 2 février 1718. Une concession de 3 arpents
sur 25 est accordée par Messieurs de Saint-Sulpice à Michel
Larocque dit Rocquebrune le 9 juin 1723
. Cette terre est située sur la Côte
Saint-Jean (Pierrefonds), côté sud-ouest. Une rue à Pierrefonds-Roxboro
lui fut désignée le 9 février 1990. Ses enfants se sont
établis à l'ouest de l'île de Montréal et sur
l'île Jésus.
Enfants de Michel et Marie-Jeanne
Pinel,
1. Jacques Michel: Né
à la Grande-Anse et baptisé le 27 janvier 1719 à Pointe-Claire.
2. Marie-Josephe: Née
et baptisée à Pointe-Claire le 18 mars 1721.
3. Guillaume: Né le
27 juillet 1724 à Pointe-Claire et décède le 15 août
1724 au même endroit.
4. Antoine: né et baptisé
le 27 août 1725 à Pointe-Claire.
5. Marie-Catherine: née
et baptisée le 16 juillet 1728 à Pointe Claire.
6. Marie: Née le 14
et baptisée le lendemain à Pointe-Claire le 15 octobre 1731,
soeur jumelle de Marie-Charlotte Amable.
7. Marie-Charlotte-Amable:
Née le 14 et baptisée le lendemain à Pointe-Claire
le 15 octobre 1731.
8. Joseph Marie: Il est baptisé
à Pointe Claire le 11 juin 1733.
9. Charles: Il est baptisé
à Pointe-Claire le 4 janvier 1735.
10. Marie-Josèphe Louise:
Elle est née vers 1737.
(Sources, PRDH
Union Michel Larocque et Marie-Josèphe Pinel)
plus de détails sur la page Michel Larocque et Marie-Josèphe
Pinel
arie-Hilaire
(9) née vers 1696. En 1715 elle donne naissance d’un fils "illégitime"
nommé Louis. Le père biologique de l'enfant était Louis
Viau dit Lespérance. Le 25 juin 1722 elle épouse Jean-Baptiste
Scofen dit Lépine à Montréal . Jean-Baptiste Scofen est
né à Londres en Angleterre vers 1691. Il est le fils de Neser
Scofen et Anne Parson.
1. Louis (fils illégitime de Louis
Viau dit Lespérance) né et baptisé à Varennes
le 26 décembre 1715.
2. Antoine (Antoine
Scofens dit Lépine) baptisé le 25 avril 1723 à Pointe Claire. Antoine Lépine
épouse Marie-Josephe André dit Lafontaine
(Antoine & Élisabeth Guilbault) à Montréal
le 14 avril 1749. Antoine, devenu veuf, épouse Marie-Louise Routhier
(Jean-Baptiste et Barbe Moisan) le 27 septembre 1773 à Montréal.
Antoine est le seul enfant des quatre filles qui a réussi à avoir une descendance sur plusieurs générations par sa fille Elizabeth ( mariage avec Pierre Gagné, Québec le 27 juin 1791).
3. Jean Baptiste (Lépine)
est né le 29 novembre 1724 et mort en bas âge le 1er octobre
1725.
hilibert (10)
est propablement né avant sa soeur Marie-Barbe vers 1698 ou 1699. Il épouse
Jeanne Brunet (fille de François Brunet dit Bourbonnais et Barbe Beauvais
dit St-Jemme ) le 30 septembre 1721.
Jeanne était la veuve de Louis Mallet (mariage
à Lachine le 29 nov 1697) et elle était
plusieurs années l’aînée de Philibert. Lui n’avait entre 21 et 24
ans lors du mariage et Jeanne Brunet en avait 44( elle est née le 5 sept 1677 mais l'acte dit qu'elle a 36 ans).
. Sur l'acte de mariage on le nomme Philibert Roberay (ou Robery) fils de Philibert Roberay Larocque et de feu Jeanne St-Georges (son père était décédé mais Catherine, appelée Jeanne, vivait toujours). **Voir l'acte de mariage et une version dactylographiée.**
Le couple habitaient l'ouest de
île de Montréal. Ils laisseront aucune descendance. Philibert fils décède à Montréal le 8 octobre 1751. Jeanne Brunet meurt 10 ans plus tard le 7 août 1761 et est inhumée à Oka.
Philibert
fils intente un procès à son frère Antoine au sujet
d'une terre qui lui avait été donnée par succession.
Voir le
document
Philibert fils fait une
déposition le 1er juillet 1724 au procès de Antoine Mantet
D'Ailleboust et autres, accusés
de faire la traite avec des Amérindiens
Voir le document
arie-Barbe
(11) est née en 1700 (voir plus bas). Elle donne naissance à
Baptiste-François Ledoux
fils illégitime de Louis Gabriel Ledoux baptisé à St-Sulpice
le 24 mars 1721.
L'année suivante on retrouve Marie-Barbe à Québec où elle et Jacques Copillaut signent un contrat de mariage le 25 mai 1722. On dit que ce contrat aurait été annulé.
Dix-huit mois plus tard elle épouse Julien Gardet dit Duplessis (fils de
Guillaume et Louise Pepin) à Québec le 2 novembre 1723.
De ce mariage
sont né trois enfants Richard Julien (1724) Joseph Fabien (1726) et
Marie Gabrielle en 1729 tous nés à Québec. Le
4 mai 1731 à Québec elle épouse en seconde noce
Jean Louis Roger
. De ce mariage naîtrons deux filles, Marie-Anne en 1732 et Marie
Madeleine en 1734. Les deux décèdent en bas âge.
Durant le recensement fait à Québec vers 1744 Marie Barbe dit avoir 46 ans, née en 1698. Son mari Jean Louis Roger dit St-Jean est venu au Canada en tant que soldat du Chevalier de Longueuil. Jean Louis a été hospitalisé à l'Hôtel-Dieu de Québec le 19 septembre 1727 et mentionne avoir 18 ans ce qui le fait naître en 1709 par contre lors de ce recensement il déclare avoir 43 ans ce qui le fait naître en 1701, un grand écart de 8 ans !
Marie-Barbe convolle pour une troisième
fois avec Léonard Borel
dit Clermont en 1765. Aucun enfant naîtra de ce dernier mariage. Léonard
Borel dit Clermont est né à Domaize (en Auverge, aujourd'hui
dept. Puy-de-Dôme) le 25 janvier 1712 et il fut
baptisé
le même jour. Ses parents étaient
Jean et Anna Coeffier. On ne sait pas exactement la date de son arrivée
au Canada mais la première mention de Léonard Borel date de
1741. Léonard était veuf de Dorothée Simard lorsqu'il
épouse Marie-Barbe (Ce premier mariage avait été célébré
à Baie-Saint-Paul 9/11/1747 ). On dit que son occupation était faux saunier, c'est à dire quelqu'un qui fait le commerce du sel sans payer la taxe aussi nommée la gabelle. Léonard
est inhumé à Ste-Marie-de-Beauce le 30 mars 1779
Résumé sur PRDH
Les enfants de Marie Barbe Couillaud, 3 fils et 3 filles.
1. Baptiste-François
Ledoux fils illégitime de Louis Gabriel Ledoux baptisé
à St-Sulpice le 24 mars 1721.
2. Richard Julien Gardet
né à Québec le 22 septembre 1724 (père Julien Gardet)
3. Joseph Fabien Gardet
né à Québec le 6 octobre 1726 (père Julien Gardet)
4. Marie Gabrielle
Gardet née à Québec le 25 juillet 1730 (père Julien Gardet)
5. Marie Anne Roger
née le 16 avril 1732 (père Jean Louis Roger)
6. Marie Madeleine
Roger née le 10 octobre 1734 (père Jean Louis Roger)
Antoine,
le frère de Marie-Barbe, accuse Louis-Gabriel Le Doux d'avoir abusé
cette dernière et de l'avoir mis enceinte.
Voir le document
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Un carte montrant où les garçons de Philibert Couillaud se
sont établis . Au recensement de 1765 il ne restait
plus un seul descendant de Philibert Couillaud à Contrecoeur.
Jean-Baptiste
s'établit sur la rive sud à l'ouest de Contrecoeur.
Antoine lui s'est établi en face de Trois-Rivières à
Bécancourt et plus tard revient autour de St-Roch.
François lui alla dans la région de Lavaltrie sur la
rive nord en face de Contrecoeur. Les trois autres,
Louis, Michel et
Philibert fils se retrouvèrent dans l'ouest de l'île
de Montréal. Philibert fils n'a pas eu de descendance. (Graphique
de Darryll Larocque)
mise à jour 12 mai 2021
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