She is mentioned several times in the records of Jean Amey Bondu, notary at Payerne (ACV DP 11), in the late 16th Century.
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_Claude RAFFIN ______|
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_Charles RAFFIN _____|
| (1665 - 1705) |
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|--Aim�e RAFFIN
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|_Philippa RONSAC ____|
(.... - 1704) |
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She was certainly a child of Charles Raffin by his first wife, but her baptism was not found in the indexes to the church records of Geneva. Her age at death places her birth around 1701.
Contract for her marriage to Jaques Pouget, 1726:
[AEG Notaire Louis Pasteur (2), vol. 47, pp. 616-620.]
Mariage de Jaques Pouget et Bonne Raffin.
Au nom de Dieu amen. Comme ainsy soit qu'il y ait promesses de mariage entre honnorable Jaques fils de feu Jaques Pouget de Dieulefil en Dauphin� faiseur de matelas habitant en cette ville d'une part, et honnorable Bonne fille de feu Charles Raffin native de cette ville d'autre part, et desirant les parties passer leur contract de mariage pour la conservation des droits de ladite espouse, parquoy il est ainsy que cejourd'huy vintneuf novembre 1726 apres midy par devant moy Louis Pasteur notaire public jur� citoyen de Geneve soussign�, se sont establis en personnes lesdits espoux et espouse, procedant ledit espoux es presences et par les advis & consents d'honnorables Louise Noyer sa mere, de Louis Pouget son frere, & de David Taxi son paran (=parrain ? or = parent ?), et ladite espouse procedant de l'autorit� d'honnorable Lucresse Fleuret veuve dudit Charles Raffin sa bellemere, � present femme d'honnorable Louis Raffin, et d'Elie Raffin son oncle, lesquels dits espoux et espouse de leur bon gr� promettent se prendre � mary & femme et de se faire espouser en l'Eglise de Dieu et assembl�e des fidelles incontinent que l'une des parties en requerra l'autre, apres que leurs annonces auront est� publi�es, en contemplation duquel mariage ladite espouse se constitue pour sa dotte & mariage et pour elle � sondit espoux ce acceptant, assavoir une maison � elle appartenant situ�e audit Geneva concistant en deux estages, une chambre � chaque estage, et un grenier au dessus, avec ses appartenances, et encor la somme de deux cent livres argent courant que ledit espoux a receu en deux billets, & quelques meubles de mesnages, pour de ce que dessus constitu�s enjouir par ledit espoux comme font les maris des biens de leurs femmes, et qu'il assigne et ypoteque sur tous ses biens presents & advenirs, afin que le cas de restitution advenant, le tout soit rendus � ladite espouse ou es siens, avec l'augment � forme des edits de cette ville, et lequel augment ledit espoux donne � sadite espouse, au cas qu'elle luy survive, par donnation irrevocable faite entre vifs et � cause de nopces, et c'est outre sa garderobe de sapin fermant � clef, garnies d'habits et linges, ses bagues et joyaux desquelles elle se trouvera saisie ledit cas de restitution advenant, et si ladite espouse d�cede sans enfans avant sondit espoux, il aura son contre augment qui est de la moiti� de celuy sus promis � forme desdits edits, pour avoir le tout ainsy est� convenu entre les parties, qui ont promis par serment d'avoir agr�[�] le present contract � peine de tous despens, dommages et interests, aux obligations de leurs biens presents & advenirs, sumissions � toutes cours, constitutions desdits biens, renonceations � tous droits et loix � ce contraires, fait audit Geneve dans la maison de ladite espouse, presents honnorable Pierre Gignou & Jaques Boursier habitans dudit Geneve tesmoins requis, et soussign�s avec l'espouse, non ledit espoux ny les autres parties & autorisans pour ne scavoir escrire de ce enquis. (signatures) Bonne Raffin, E. Raffin pour Luc[resse ?], David Taxi, P. Gignoux, Bourcier, L. Pasteur notaire (paraphe).
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_Claude RAFFIN ______|
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_Charles RAFFIN _____|
| (1665 - 1705) |
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|--Bonne RAFFIN
| (1701 - ....)
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|_Philippa RONSAC ____|
(.... - 1704) |
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Death record at Geneva gives his age as 40 years.
In 1705, on the occasion of his remarriage, he formalized a business partnership with his first (?) father-in-law, Jean Bartorangeat (AEG Notaire Louis Pasteur (2), vol. 15, fols. 37v-38). This document indicates they had been in business together for 13 years. The previous marriages of Charles does not seem to have been recorded in Geneva, so it may be that he was married at Beaufort and then came with his wife and father-in-law to Geneva soon after, perhaps around 1692. If that scenario is correct, there may be some mention of these families in the church records at Beaufort.
But which Beaufort? There is one near Crest, in the D�partement of Dr�me, and another near Beaurepaire, in the D�partement of Is�re — either of these could be our "Beaufort en Dauphin�". A logical constraint is that Charles, son of Claude Raffin, is almost certainly closely related to Louis and Paul Raffin, sons of Elie Raffin, of Lozeron. The choice is not difficult: it is an easy walk, about 3 km, from the modern commune of Gigors-et-Lozeron to Beaufort-sur-Gervanne, in the D�partement of Dr�me. Unfortunately the church records of this Beaufort only begin in 1688, and for Gigors-et-Lozeron, in 1693. There are mentions of various Raffin in the records of Beaufort, including a Charles with wife Faure or Favre, but not enough information to suggest any direct relationships.
Contract for his marriage to Lucr�ce Fleuret, 1705:
[AEG Notaire Louis Pasteur (2), vol. 15, fols. 35v-37 and 37v-38.]
Mariage pour Charles Rafin et Lucresse Fleuret.
Au nom de Dieu amen, comme ainsy soit qu'il y ait promesses de mariage entre honnorable Charler Rafin de Beaufort en Dauphin� maistre drapier habitant de cette ville fils d'honnorable Claude Rafin dudit Beaufort d'une part, et honnorable Lucresse fille de feu Jean Antoine Fleuret d'Alan en Dauphin� d'autre part, sans que jusqu'� present aucun contract ait est� pass�, ce que d�sirans les parties estre fait pour la conservation de leurs droicts, parquoy il est ainsy que cejourd'huy vingtesixiesme fevrier 1705 apres midy se sont personnellement establys lesdits espoux et espouse, procedant ledit espoux en la presence et par l'advis & conseil d'honnorable Jean Bartorangea son beaupere, lesquels de leurs bons gr�s promettent se prendre � mary et femme et se faire espouser en l'Eglise de Dieu et assembl�e des fidelles incontinant que l'une des parties en requerra l'autre, apres que leurs annonces auront est� publi�es suivant les ordres, en contemplation duquel mariage ladite espouse se constitue pour sa dotte & mariage et pour elle � sondit espoux ce acceptant, assavoir la somme de trois cents quarante livres tournoise[s] en argent courant en cette ville, s�avoir deux cents vingt livres en argent contant, et les cent vingt livres restantes pour estimations faites entre les parties de divers meubles et effets, le tout heus et receus presentement par ledit espoux de sadite espouse, de quoy il la quitte avec promesse de n'en faire jamais demande, et lesquelles trois cents quarante livres ledit espoux assigne, affecte, et ypoteque sur tous ses biens presents & advenirs, afin que le cas de restitution advenant, elles soyent rendues � sadite espouse ou es siens, avec l'augment qui est de la moiti� au parsus � forme des edicts de cette ville, et lequel augment ledit espoux donne � sadite espouse par donnation irrevocable faite entre vifs et � cause de nopces et mariage, et c'est outre ses linges et hardes, bagues et joyaux desquels elle se trouvera saisie le cas de restitution advenant, pour en disposer par ladite espouse en cas de survie � sondit espoux, � forme desdits edicts, [insertion : Item, ledit espoux a donn� par semblable donnation que dessus � sadite espouse et parce qu'il est vef, la somme de cent livres pour en disposer par elle en cas de survie � sondit espoux � sa volont�, bien entendu qu'ils seront reversibles aux enfans de leur present mariage s'il y en a,] le tout ainsy convenus entre les parties qui ont promises par serment d'avoir agr�[�] le present contract � peyne de tout despens & aux obligations de leurs biens & submissions [� toutes cours], & constitutions [desdits biens], & renonceations [� tous droits et loix � ce contraires], & fait audit Geneve dans la maison du Sieur Alexandre Rieu marchand bourgeois & iceluy present avec le Sieur Jaques Calvet aussy marchand bourgeois, & honnorable Jaques Albert dudit Geneve tesmoins requis et sous sign�s avec ledit espoux, non l'espouse ny ledit Bartorangea pour ne scavoir de ce enquis. (signatures) Charles Rafin, Alexandre Rieux, Jaques Calvet, Pasteur notaire (paraphe).
Societ� entre Jean Bartorongeat et Charles Rafin.
Dudit jour 26 febvrier 1705 apres midy, establys honnorable Jean Bartorangeat drapier habitant d'une part, et honnorable Charles Rafin aussy drapier habitant son gendre d'autre part, lesquels de leurs bons gr�s, d�clarent qu'ils ont travaill� de leur professions d�s il y a environ treize ann�es en communion, et que par la graces de Dieu ils ont reigl�s leur comte, et seront trouv�s avoir gagn� la somme de mille livres tournoise[s] de laquelle il en vient � chacun la somme de cinq cents livres, laquelle somme de cinq cents livres dudit Rafin il a est� convenus que ledit Bartorongeat en prendra quarante cinq livres pour autant qu'il avoit mis dans leur societ� pour son beaufils, et moyenant quoy il ne pourra rien demander de ce qu'il avoit mis en ladit societ�. Item, les parties s'associent derechef pour travailler et n�gotier de leur profession, et c'est pour le terme de dix ans prochains, commenceant d�s ce present et pour le fond de leur societ�, les parties prelaisse la somme de neuf cents cinquante cinq livres, desquelles il y a cinq cents dudit Bartorongeat et quatre cents cinquante cinq livres dudit Rafin, qui consistent tant en une maison qu'ils possedent en communion qu'en meubles et marchandises, et travailleront de tout leur pouvoir pour le bien et utilit� de ladite societ�, et les proffits & perte qui se feront seront partag�s & suport�s esgalement entre les parties par moiti� [insertion : apres que les parties auront prelev�s ce qu'elles auront mis au societ�] et si l'une des parties met quelque argent en ladit societ� de plus que l'autre, elle en retirera l'interests � raison du cinq pour cent, le tout ainsy convenus entre les parties qui ont promises par serment d'avoir agr�[�] le present acte, � peyne de tous despens & aux obligations respectives de tous leurs biens presents & advenirs sub. & const. & renonceations & fait audit Geneve sans la maison du Sieur Alexandre Rieu iceluy present avec le Sieur Jaques Calvet & honnorable Jaques Albert dudit Geneve tesmoins requis, et sous sign�s avec ledit Rafin, non le Sieur Bartorangeat pour ne scavoir enquis. (signatures) Charles Rafin, Alexandre Rieu, Jaques Calvet, Pasteur notaire (paraphe).
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_Claude RAFFIN ______|
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|--Charles RAFFIN
| (1665 - 1705)
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His name is given in the testament of his son Louis, at Geneva (AEG Jur. Civ. E 25, p. 295), not yet examined.
Death record gives his age as 73 years, status as "habitant", occupation "faiseur des courvertures".
Contract for his first marriage, to Marguerite Silvain, 1706:
[AEG Notaire Jean Antoine Comparet, vol. 57, fols. 246-247v.]
Au nom de Dieu Amen. Comme ainsi soit qu'il y aist promesses de mariage entre honnorable Elie fils de feu Claude Rafin de Lauzeron en Dauphin� d'une part et honnorable Marguerite fille de Fran�ois Silvain dudit lieu d'autre part, les conventions duquel mariage lesdites parties desirent etre redig�es par ecrit, pour future m�moire, par quoy ainsi est que cejourd'huy 2 Juin 1706 apres midy par devant moy notaire personnellement se sont etablyes lesdites parties etant ladite Epouze assist�e d'honnorable Moyse Silvain son frere icy present, lesquelles ont promis & promettent de s'epouzer en l'Eglise des fidelles l'une d'icelles en requerant l'autre, leurs annonces etans publi�es, en contemplation de quoy ladite Marguerite Silvain de son gr� se constitue en dotte et mariage & pour elle audit Elie Rafin son epoux acceptant pour luy et les siens, assavoir la somme de quatre vingt escusblancs, proced�s de ses gains & epargnes, qu'il confesse d'avoir presentement receue de sadite epouze � son contentement, affectant & ypotequant ladite somme sur tous & chacuns ses biens presents & � venir & sur les plus liquides d'iceux, affin que le cas de restitution arrivant, elle soit restitu�e � sadite epouze ou es siens, avec l'augment � forme des edits de cette cit�, & c'est outre touts ses habits, linges & hardes � uzage de femme, bagues & joyaux dont alors elle se trouvera saisi, luy laissant neantmoins le choix (ledit cas arrivant) de relever tous ses habits & linges ou de lever sur les biens dudit epoux, en place d'iceux la somme de trois trente escusblancs [insertion : ayant ledit epoux promis de faire confession de tout ce qu'il pourroit encor recevoir par cy apres de sadite epouze & de luy en prometter comme il luy promet d�s � present comme pour lors la restitution avec le meme augment que dessus], promettans les parties � peine & � l'obligation de leurs biens, submissions [� toutes cours], & constitutions [desdits biens], & renonceations [� tous droits et loix � ce contraires], fait en la maison de noble Jean Baptiste Trembley citoyen, iceluy present avec honnorable Charles Joux habitant t�moins requis. (signatures) Jean Baptiste Trempley, Charles Jouuex. Lesdites parties & ledite Silvain n'ont sign� pour ne savoir de ce enquis. (signature) J. A. Comparet notaire (paraphe).
Contract for his second marriage, to Claudine Audibert, 1727:
[AEG Pierre Vignier (2), vol. 12, fols. 6v-7.]
[14 feb 1727]
Contract de mariage entre Elie Rafin et Claudine Audibert.
Pass� dudit jour apres midy, personnellement se sont establis honnorable Elie fils de feu Claude Rafin de Lauzeron en Dauphin� faiseur de couverte habitant de cette ville d'une part, et honnorable Claudine Audibert de La Baume Cornillat en Dauphin� vefve d'honnorable Jaques Gontard ( ? ) d'autre part, lesquels de leurs bons gr�s etc. toutes deues stipulations & acceptations reciproques � de intervenans, ont promis de se prendre � mari & femme, & de se faire espouser en l'Eglise du Seigneur & assembl�e des fidelles lors que l'un desdites parties en requerra l'autre, & que leurs annonces auront est� publi�es suivant l'ordre, en contemplation duquel mariage ladite Audibert s'est constitu�e en dot & mariage pour elle audite Rafin son espoux ce acceptant, assavoir la somme de cent septante livres argent courant en cette ville, laquelle somme ledit Rafin confesse d'avoir heu & receue de ladite Audibert tant en deniers contens que en filet, & par le moyen d'une promesse de la somme de cent vingt livres argent courant par tant cens� au quatre pour cent faitte en faveur de ladite Audibert par honnorable Fran�ois Reinaud en datte du premier Octobre derneir sur laquelle il n'y a aucun solvit ( ? ), lequel elle a remis audit Rafin pour s'en prevaloir ainsy qu'il verra � faire le constituant � ces fins pour son procureur irrevocable avec election de domicille, au moyen de quoy il se contente desdites cent & septante livres, lesquelles il assigne & ypotheque sur tous ses biens afin que le cas de restitution arrivant, elles soyent rendues & restitu�es � ladite Audibert son espouse our aux siens, et c'est outre tous ses habits, linges, harges, baques & joyaux dont elle se trouvera saisie [insertion : � l'usage de femme ( ? )] le cas arrivant, & son garderobe de sapin fermant � clef, lequel espoux pour tesmoigner l'amiti� qu'il a pour ladite Audibert son espouse luy a donn� par donnation pure, simple & � jamais irrevocable comme se dit estre faitte � cause de nopce & mariage la somme de cent livres argent courant pour en faire par ladite Audibert en cas de survie d'elle � luy � sa volont�, ainsy convenu entre les parties qui ont promis par serment d'avoir ce que dessus agr�[�] et de l'observer � peine de tous despens dommages & interets & � l'obligation de tous leurs biens, submissions [� toutes cours], & constitutions [desdits biens], & renonceations [� tous droits et loix � ce contraires] & autres clauses requises, fait & prononc� audit Geneve dans le domicille dudit Reinaud � ce present Maitre Pierre Girard dedit Geneve cittoyen, honnorable Jean Pierre Almiral habitant, & Jaques Falquiere aussi habitant tesmoins requis n'ayant les parties soubsign�s pour ne scavoir enquis non plus que ledit Falquiere. (signatures) Pierre Guirard ( ? ), E. Raffin, J. P. ALmeras. Vignier notarie (paraphe).
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_Claude RAFFIN ______|
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|--Elie RAFFIN
| (1674 - 1747)
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_Elie RAFFIN ________|
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|--Fran�oise RAFFIN
| (.... - 1725)
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|_Fran�oise CHAIS ____|
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_Elie RAFFIN ________
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_Paul RAFFIN ________|
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| |_Fran�oise CHAIS ____
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_Louis RAFFIN _______|
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| | _Mathieu MALESY _____
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| |_Louise MALESY ______|
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|--Gabriel Louis RAFFIN
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|_Marie Judith FAVRE _|
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The index of surnames in the church records of Vaud ("Chastellain Index") indicates there is something relating to the Raffin family from Cassel in 1790 in the parish of Penthaz (not yet checked). We suppose that this might be his marriage.
_Paul RAFFIN ________+
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_Louis RAFFIN _______|
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| |_Louise MALESY ______+
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_Gabriel Louis RAFFIN ___|
| m 1763 |
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| |_Marie Judith FAVRE _|
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|--Gabriel Louis Henri RAFFIN
| (.... - 1807)
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|_Susanne Louise ARBOUEN _|
m 1763 |
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_Claude RAFFIN ______|
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_Charles RAFFIN _____|
| (1665 - 1705) |
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|--Isaac RAFFIN
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|_Philippa RONSAC ____|
(.... - 1704) |
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_Claude RAFFIN ______|
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_Charles RAFFIN _____|
| (1665 - 1705) |
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|--Jaquemine RAFFIN
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|_Philippa RONSAC ____|
(.... - 1704) |
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_Claude RAFFIN ______|
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_Charles RAFFIN _____|
| (1665 - 1705) |
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|--Jaques RAFFIN
| (.... - 1707)
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|_Philippa RONSAC ____|
(.... - 1704) |
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_Elie RAFFIN __________|
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_Louis RAFFIN _______|
| (1662 - 1729) m 1714|
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| |_Fran�oise CHAIS ______|
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|--Jaques RAFFIN
| (.... - 1717)
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| _Jean Antoine FLEURET _|
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|_Lucr�ce FLEURET ____|
m 1714 |
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Death record is indexed as Rufin, should be checked to be sure it pertains to this family.
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_Claude RAFFIN ______|
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_Charles RAFFIN _____|
| (1665 - 1705) |
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|--Jean Fran�ois RAFFIN
| (.... - 1704)
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|_Philippa RONSAC ____|
(.... - 1704) |
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_Claude RAFFIN ______|
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_Charles RAFFIN _____|
| (1665 - 1705) |
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|--Jeanne RAFFIN
| (.... - 1704)
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|_Philippa RONSAC ____|
(.... - 1704) |
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_Claude RAFFIN ________|
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_Charles RAFFIN _____|
| (1665 - 1705) m 1705|
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|--Jeanne Judith RAFFIN
| (.... - 1753)
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| _Jean Antoine FLEURET _|
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|_Lucr�ce FLEURET ____|
m 1705 |
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He may be the gal�rien of the same name who was freed in 1688. He was in Lausanne, single, in 1693, married with children by 1698. Death record at Geneva gives his age as 67 years.
Contract for his marriage to Lucr�ce Fleuret:
[AEG Notaire Louis Pasteur (2), vol. 24, fols. 250v-252v.]
Mariage de Louis Raffin et Lucresse Fleuret.
Au nom de Dieu amen, comme ainsy soit qu'il y ait promesses de mariage entre honnorable Louis Raffin maitre tondeur de drap de Lozeron mandement de Gigore en Dauphin� habitant � Lauzanne fils de feu Elie Raffin et de Fran�oise Chais d'une part, et honnor�e Lucresse fille de feu Jean Antoine Fleuret d'Alan en Dauphin�, veuve de Charles Rafin d'autre part, et desirants les parties passer leur contract de mariage pour la conservation de leurs droicts, parquoy il est ainsy que cejourd'huy quatriesme aoust de l'ann�e 1714 apres midy par devant moy Louis Pasteur notaire &c., se sont establis en personnes lesdits espouse et espouse, procedant lesdit espoux en la presence et par l'advis et conseil d'honnorable Paul Rafin son frere, et ladite espouse es presences et par les advis & conseils d'honnorable Elie Rafin son beaufrere, & du Sieur Alexandre Rieu marchand bourgeois dudit Geneve son compere, lesquels dits espoux & espouse de leur gr� promettent se faire espouser en l'eglise de Dieu et assembl�e des fidelles Reform�s incontinant que l'une des parties en requerra l'autre, apres que leurs annonces auront est�s publi�es, en contemplation duquel mariage, ladite espouse constitue pour sa dotte et mariage et pour elle � sondit espoux ce acceptant, assavoir la somme de cinq cent cinquante livres argent courant en cette ville, et c'est outre un garderobe de noyer, le tout quoy ledit espoux a receu cejourd'huy de sadite espouse � son contentement ainsy qu'il affirme, s'estant ladite espouse retenu le surplus de ses biens pour payer ce qu'elle doit par acte du 27 Xbre 1713 receu par maitre Beddevole, a est� convenu par expres entre les parties, que ledit espoux nourrira et entretiendra de toutes choses n�cessaires, Jeanne Judit Rafin fille de sadite espouse, pendant le vivant de sa mere et jusqu'� ce qu'elle parvienne au sainct estat de mariage, sans en pretendre aucune chose, [insertion : sans quoy le present mariage ne se seroit point fait] et audit cas que ladite Jeanne Judit Rafin vienne � se marie[r] ladite espouse sa mere s'est reserv�e des susdit cinq cent cinquante livres, la somme de cent livres que ledit Louis Rafin promet luy payer lors dudit mariage, et au cas que ladite espouse vienne � mourir ayant d'autres enfans [insertion : et par pr�ciput] que ladite fille soit mari�e ou qu'elle ne la soit pas, elle donne [insertion : par donnation faite entre vifs & irrevocable] � ladite Jeanne Judit sa fille lesdits cent livres, qu'elle retirera lors de sondit mariage, et si elle n'est pas mari�e, lors du d�c�s de sadite mere, et les susdits cinq cent cinquante livres sus constitu�es, ledit espoux assigne et ypoteque sus tous ses biens presents & advenirs, afin que le cas de restitution advenant, elle soit rendue � sadite espouse, ou � autres � qui la restitution appartiendra, et c'est outre les habits & linges, bagues & joyaux desquels ladite espouse se trouvera saisie ledit cas de restitution advenant, le present contract estant fait sans aucune donnation pour lesdits espoux et espouse parce qu'ils sont tous deux vefs, le tout ainsy convenus entre les parties, qui ont promises par serment d'avoir agr�[�] le present contract � peyne de tous despens, dommages, et interests, aux obligations respectives de tous leurs biens presents & advenirs, submissions [� toutes cours], & constitutions [desdits biens], & renonceations [� tous droits et loix � ce contraires], fait audit Geneve dans le domicile de ladite espouse, presens honnorables Jaques et Antoine Boury p�re & fils habitants, Jaques Guillebaud natif, Paul Not, & Jaques Barre habitants dudit Geneve tesmoins requis, et sousign�s, avec ledit espoux & sondit frere & ledit Sieur Rieu, non ladite espouse & son beaufrere pour ne sachante de ce enquis. (signatures) L. Raffin, Paul Raffin, Alexandre Rieu, Jaqes Borri, Antoine Bourri, Jaque Quillibaud, Paul Not, J. Barre, Pasteur notaire (paraphe).
His testament was probated soon after his death in Geneva:
[AEG Jur. Civ. E 25, fol. 295.]
Testament d'honnorable Louis Raffin.
Lev� en audience le 13e Avril 1729.
L'an 1725 & le 12e fevrier apres midi par devant moi Louis Pasteur notaire public jur� citoyen de Geneve soussign� & presens les tesmoins sousnomm�s, s'est estably en personne honnorable Louis Raffin fils de feu Elie Raffin de Lozeron, mandement de Gigor en Daufin�, faiseur de couverte, habitant de cette ville, lequel sain de corps & d'esprit, de bonne m�moire & entendement graces � Dieu, ainsi qu'il est aparu � moidit notaire & tesmoins, scachant qu'il n'y a rien de plus certain que la mort ny rien de plus incertain que l'heure d'icelle, et qu'il vaut mieux prevenir que d'estre prevenu, � ses causes & autres ledit Testateur a voulu faire son dernier testament nuncupatif de ce qu'il veut estre fait de ses biens apres son dec�s, en la mani�re suivante : Et avant toutes choses, il demande pardon � Dieu &c. Et revenant � la disposition de ses biens, il en donne & legue aux pauvres de l'hopital general de cette ville quatre escublancs, aux pauvres de la Bourse Fran�oise dudit Geneve huit ecus au College soit Biblioteque dudit Geneve deux ecusblancs, et aux pauvres fran�ois de Lausanne huit ecusblancs payables lesdits legats trois mois apres son deceds. Item, ledit testateur donne & legue � Louis Raffin son neveu filieul trente ecusblancs, plus il donne & legue � Fran�oise Rafin sa soeur quinze ecusblancs. Item, il donne ^ legue � Jeanne Judith Raffin sa belle fille un garderoge de noyer avec un lict garnis de ceux qu'il a dans sa maison. Et finallement il donne & legue � Antoine Autra son neveu quinze ecusblancs payables tous les susdits legats un an apr�s son dec�s, en quoy il institue les sus nomm�s chacun en son legat, sas heritiers particuliers, et moyennant quoi il les dejette de tous les autres biens presents & avenirs. Et parce que le Chef & fondement d'un testament est l'institution hereditaire, � cette cause ledit testateur en tous ses autres biens presents & advenirs desquels il n'a dispos� cy dessus, il a constitu� & institue pour ses heritiers & heritieres universels qu'il a nomm� & nomme de sa bouche, assavoir, honnorable Lucresse Floret sa tres ch�re femme & Paul Rafin son cher fr�re par �gale part & portion qui est chacun par moiti�, par lesquels heritiers sus institu�s ledit testateur veut ses debs & legs estre pay�s & son present testament accomply, cassant tous les autres codiciles & donnations � cause de mort qu'il pourroit avoir fait cy devant, voulant que le present soit son dernier testament nuncupatif, que ne vallant par testament, il vaille par codicile & donnation � cause de mort, et par tous autres moyens qu'il pourra mieux valoir pour etre ainsi sa derniere volont�, fait & prononc� audit Geneve dans mon Etude, presents Sieur David Bossout demeurant en cette ville, Jean Antoine Bardin citoyen, Louis Cabarel demeurant audit Geneve, honnorable Isaac Nombry cordonnier habitant, Sieur Antoine Flournoys citoyen, Sieur Daniel Naville marchand citoyen, Andr� Roux bourgeois dudit Geneve temoins requis & sign�s � la minutte avec ledit testateur. Expedi� en faveur dudit testatrice requerant, quoi que d'autre main soit ecrit, sign� Pasteur notaire.
His testament mentions a sister Fran�oise, as well as a nephew Antoine Audra.
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_Elie RAFFIN ________|
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|--Louis RAFFIN
| (1662 - 1729)
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|_Fran�oise CHAIS ____|
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_Elie RAFFIN ________|
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_Paul RAFFIN ________|
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| |_Fran�oise CHAIS ____|
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|--Louis RAFFIN
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| _Mathieu MALESY _____|
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|_Louise MALESY ______|
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His testament was probated in Lausanne:
[ACV Bg 13bis/6, fols. 137-138, 09 apr 1737, testament of Paul Raffin.]
Testament du Sieur Paul Raffin du 9e Avril 1737.
Je soussign� voulant faire mon testament le comanses (=commence) par l'invocation du Sainct nom de Dieu, et apres luy avoir demand� le pardon de mes p�ch�s qui sont grands et en grand nombre, je prie ce p�re des misericordes de recepvoir mon ame dans son Sainct Paradis, d�s qu'elle sera separ�e de mon corps, et de m'imputer le merite de Jesus Christ son fils, mort pour nos offences et resuscit� pour notre justification, et apres venant � la disposition de mes biens dont il a pl� la divine providence de me benir, j'ay ordonna comme suit : Premierement je donne et legue aux Pauvres la somme de quarante cinq florins, s�avoir quinze florins aux Pauvres de l'hopital du dit Lausanne, et trente florins � la direction des pauvres fran�ois refugi�s en ditte ville payable trois mois apres mon deceds. Item, je donne et legue � Gabriel Raffin mon petit fils la somme de cent cinquante florins payable sur son simple receu quand il aura accompli la vingtieme ann�e de son aage. Item, je laisse Isabeau Huc ma chere femme au benefice de notre contract de mariage, voulant qu'elle soit pay�e des droits qui lui sont acquis par le dit contract sur les plus liquides de mes biens � son choix, soit meubles immeubles argent ou cr�ances, luy assignant icy par specialit� les dits immeubles pour sa seurt�, ordonnant expressement � Louis Raffin mon fils, � Marie Judith Favre femme d'iceluy, et � leurs enfans d'avoir pour ma ditte chere femme toutes sortes d'egands et de respects comme je le souhaite, et si ma ditte femme ne peut pas s'accommoder et vivre soit avec mon dit fils soit avec ma belle fille ou leurs enfans, je veux et ordonne qu'elle soit nourrie pendant une ann�e aux depends de mon hoirie en s'employant � faire ce qu'elle pourra au proffit de la Maison, plus je veux qu'elle ait un appartement convenable dans ma ditte maison que je luy legue sa viduit� durant ensemble qu'elle puisse prendre dans mon jardin les herbes dont elle aura besoin pour son usage. Et comme l'institution hereditaire est le fondement d'un bon testament, j'institue pour mon heritier mon fils Louis Raffin, le chargeant de payer avec honneur les susdits legats, les droits dheus � Isabeau Huc ma chere femme et mes debts. Item, je substitue � mon dit heritier en tout ce que les loix luy permettent de substituer tous les enfans de mon dit heritier n�s et � naitre procr��s de Loyal Mariage et cela en portions egales, et afin qu'on puisse s�avoir au juste en quoy se monter � la substitution que je viens d'etablir par des raisons tres pressantes que j'ay par devers moy, j'ordonne que d'abord apres mon deceds soit proc�d� aux frais de mon hoirie � la liquidation des biens d'icelle par inventaire et taxe des dits biens, � quel effect je prie Monsieur Jaques Giscard, Bourgeois de cette ville, et Maitre Mathieu Jallate mon cher compere habitant au dit Lausanne, d'avoir la bont� de proceder au dit inventaire et � la ditte taxe en la mani�re qu'ils le trouveront � propos, soit conjoinctement soit l'un � deffaut de l'autre, en prenant tel autre adjoint que je nommeray, voulant et entendant que ce qui sera ainsi fait soit autant valable que s'il �toit fait par le magistrat ou par la Justice, et que qui que ce soit ne puisse y contredire. Item, je prie encor les dits Sieurs Giscard et le Sieur Jallate et � deffaut de l'un d'eux l'adjoint que j'auray choisi, de vouloir etre mes executeurs testamentaires et les curateurs de mon hoirie et empecher que les biens d'icelle ne se dissipent au prejudice de mes heritiers institu�s et substitu�s, ce qu'il auroit lieu de craindre sans cette precaution, attendu l'incapacit� de mon dit fils Louis Raffin � r�gir et gouverner ses biens propres, et la minorit� des enfans d'iceluy, la quelle incapacit� � �t� reconnue par nos Honnor�s Seigneurs du Conseil de cette ville comme il resulte du brevet eman� de leur part � la Noble Justice en Febvrier mille sept cent trent six et de la publication faitte � l'issue de la Cour le quatorzieme du dit, portant deffense � toutes personnes de ne rien traitter ny negocier avec le dit Louis Raffin mon fils, souhaitant que la ditte curatelle dure jusques � ce qu'il apparoisse � Messieurs les directeurs des Pauvres fran�ois refugi�s de cette ville que le dit Louis Raffin mon fils ou ses enfans soyent en �tat d'adminstrer convenablement les biens de ma ditte hoirie, et authorisant Messieurs les directeurs � recepvoir et clorre (=clore) les contes (=comtes) que les dits Curateurs rendront de leur administration � la fin de chaque ann�e ou pour les plus tard de deux en deux ans aux frais de mon hoirie, et que ce qui sera fait approuv� par les sieurs directeurs ne puisse etre querell� par qui que ce soit. Item, je veux et ordonne que si Louis Raffin mon fils heritier meurt sans enfans procr��s de son corps en legitime mariage, et que la substitution etablie cy dessus en son faveur n'ait pas lieu, que dans ce cas elle ait lieu en faveur de ma soeur Fran�oise Raffin pour la moiti� et en faveur de mes nepveux et niepces, enfans de Ezdra (=Esdras?) Audra et ensemble Marie Cols mes niepces et filleuls pour l'autre moiti� entr'eux par egals portions, les etablissant pour mes heritiers substitu�s au dit cas tant seulement. Item, au cas qu'il y ait ouverture de la substitution que j'ay etablie tant en faveur des enfans de mon fils et heritier qu'au celle des cy apres nomm�s, iceluy ne laissant enfans, je veux que la ditte substitution soit d'abord apres la liquidation de mon hoirie assign�e sur telle espece de mes biens que les dits sieurs curateurs estimeront etre les plus solides, pour etre conserv�e � qui de droit, sans que les administrateurs des dits biens en soyent pourtant responsables moyenant qu'ils suivent les advis des dits directeurs dans les cas importans, mon intention n'etant pas que les uns ny les autres puissent etre molest�s � ce sujet, puisque je m'en remets uniquement � leur bonne foy et � leur prudence qui m'est connue, que si mon dit fils ou quelqu'autre forme quelqu'opposition soit protestes contre la presente disposition de ma derniere volont�, je prive un tel contredisant de tous ses benefices qui lui sont acquis par ce testament, au tant que j'en ay le pouvoir, et subroge � de tels benefices la direction des dits Pauvres refugi�s, que j'authorise � s'opposer aux intentions du dit contredisants aux frais de mon hoirie, cassant et revoquant tous autres testaments et dispositions de derniere volont�. Et cas arrivant que Monsieur Giscard ou Maitre Jallate vinssent � manquer, je prie tres humblement Monsieur Pierre Chevalier vouloir avoir la bont� d'etre l'adjoint avec ceux qui sont nomm�s cy dessus pour faire les choses les plus convenables qu'ils le trouveront � propos, quant � l'appartement que je donne et legue � ma femme, j'entends et ordonne qui (=que) lui soit accord� l'appartement du dernier de ma maison joignant la Maison de Monsieur l'ancien Metral Achard, telle est ma volont� fait � Lausanne le neufvieme Avril mille sept cent trente sept, sign� Paul Raffin.
Omologu� en Conseil le 1e Janvier 1738.
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_Elie RAFFIN ________|
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|--Paul RAFFIN
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|_Fran�oise CHAIS ____|
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_Claude RAFFIN ______|
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_Charles RAFFIN _____|
| (1665 - 1705) |
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|--Pierre RAFFIN
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|_Philippa RONSAC ____|
(.... - 1704) |
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_Claude RAFFIN ______|
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_Charles RAFFIN _____|
| (1665 - 1705) |
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|--Susanne RAFFIN
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|_Philippa RONSAC ____|
(.... - 1704) |
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