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 Sources 

BELGIANS IN AMERICA:    Biographies of Belgian settlers  

American Censuses
1850/1860/1870
:
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 Distribution according
to the State of settlement
:
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The settlers

The Catholic Missions

PARMENTIER (André-Joseph-Ghislain), architecte de jardins, né à Enghien le 3 juillet 1780 et mort à Brooklyn (Amérique) en 1830. Il quitta la Belgiqueen 1824 (ship Montano, arrival in New York May 31, 1824)  pour aller s'établir aux Etats-Unis, où il se fit connaître comme un habile architecte de jardins.
Bowning, dans son Landscape Gardening, dit " que André Parmentier dota les environs de New-York et diverses parties des Etats-Unis de jardins de plaisance, qui ont exercé sur l'architecture des jardins en Amérique des effets tellement grands, qu'il est permis d'affirmer que personne n'a exercé sur elle une semblable influence ". Il est vraisemblable que l'exemple et l'influence de Joseph Parmentier, son frère aîné, n'ont pas été étrangers aux succès qu'a obtenus André dans sa nouvelle patrie. Il s'est sans doute inspiré de ce qu'il avait vu dans le parc d'Enghien pour se diriger dans sa carrière d'architecte de jardins.

PARMENTIER (Adèle-Marie-Anne-Joseph-Ghislaine), fille aînée d'André-Joseph, née à Enghien, le 1er juillet 1814, décédée à Brooklyn (Etats-Unis), le 22 janvier 1892. Elle n'avait que 11 ans lorsque ses parents quittèrent sa ville natale et l'emmenèrent avec eux en Amérique. Elle fit son éducation dans une école privée de New York et apprit l'espagnol, l'allemand et l'italien. Son mariage avec Edouard Bayer, en 1841, fut le premier qui fut célébré en l'église de Saint-Paul, à Brooklyn. Pendant plus de quarante années, cette pieuse dame se dévoua à l'oeuvre des marins, visitant chaque jour les malades de cette catégorie recueillis d'abord clans le City Hospital, puis au Long Island college Hospital, enfin dans le Marine Hospital établi à Staten Island. Elle ne se laissa rebuter dans cette oeuvre ni par les obstacles de tout genre, ni par les dangers auxquels sa vie ou sa santé était exposée pendant l'hiver pour apporter ses secours quotidiens, tant spirituels que temporels, aux marins de toute nationalité; elle les aidait de ses conseils et de ses aumônes. Grands étaient le respect et la confiance qu'elle avait acquis près des officiers et des matelots; son nom était connu et vénéré de tous. A ses funérailles, les officiers de la flotte des Etats-Unis exprimèrent publiquement tous les regrets que causait la perte d'une personne qui, sans ostentation, a travaillé à l'amélioration morale et matérielle des marins.

Sources :
A. De Smet : Voyageurs Belges aux Etats-Unis du XVIIe siècle à 1900
Biographie Nationale p. 643