Histoire
du parc
Lieu
Historique National du Canada de Grand-Pré
Photo
R. Hétu
Historique
du parc
1682- Pierre Melanson et Marguerite Mius
D'Entremont sont les premiers à venir s'installer
à Grand-Pré. Ils sont bientôt rejoints
par un nombre croissant d'acadiens de Port-Royal où
les bons prés étaient tous occupés.
C'est en endiguant les prés des rivières
Pereau, De-La-Vielle-Habitation, Aux-Canards, St-Antoine
et Gaspereau que nos ancêtres purent pratiquer une
agriculture profitable.
1755- Les acadiens sont déportés vers les
colonies anglaises.
1847- Henry W. Longfellow publie son poème Evangeline.
Cette publication incita les touristes américains
à visiter Grand-Pré.
1907- John Frederic Herbin, un descendant acadien vivant
dans la région, achète le terrain où
était l'église St-Charles.
1908- Le gouvernement de la Nouvelle Écosse donne
au terrain le statut de lieu historique.
1917- Dominion Atlantic Railways achète le terrain
devenu une halte pour le tourisme ferroviaire.
1920- Le DAR érige la statue d'Évangéline.
1922- Le DAR cède une partie du terrain à
la Société L'Assomption, une mutuelle acadienne.
Cette dernière débute la construction de
l'église souvenir.
1924- Érection de la croix de la déportation.
1930- L'intérieur de l'église est terminé.
Inauguration de l'église comme musée.
1957- Le Gouvernement du Canada acquiert le terrain.
1961- Proclamation du Lieu Historique National.
2003- Inauguration du nouveau centre d'interprétation
du Lieu Historique National du Canada de Grand-Pré.
2004- Le Congrès Mondial Acadien (et votre pèlerinage
à Grand-Pré)
Le Lieu Historique de Grand-Pré reçoit d'abord
les visiteurs à son nouveau centre d'interprétation.
Après avoir traversé le centre, les visiteurs
sont dirigés soit au jardin de 16 acres ou au terrain
des activités.
L'atrium
du nouveau centre d'interprétation contient des
kiosques d'information et d'accès. Les trois principales
composantes publiques du centre sont: une salle d'exposition,
une salle multimédia, et une boutique.
La
salle d'exposition illustre à l'aide de plusieurs
vitrines audiovisuelles, d'immenses maquettes et coupes
transversales des digues et marais asséchés,
la vie quotidienne des acadiens avant la déportation
et pendant la diaspora.
La
salle multimédia est un théâtre décoré
comme la cale d'un bateau. Six écrans et projecteurs
latéraux modifient le décor alors qu'au
dessus de la scène sur l'écran principal
se déroule le film de la déportation. De
chaque coté deux écrans secondaires adjacents
présentent à tour de rôle les commentaires
des Britanniques, Français, Acadiens et Mi'kmaq.
Dans un tel ensemble, vous vivrez l'essentiel du "grand
dérangement". Observant la sortie de ce spectacle
émouvant de 22 minutes, on ne peut voir que des
yeux humides.
La boutique offre des livres d'histoire, de généalogie,
des drapeaux, des armoiries de familles, de l'artisanat
acadien, des cartes postales etc...
Quant au jardin, c'est 16 acres de plantes, arbustes,
fleurs, vergers, saules centenaires, étangs, potager.
Un jardin digne d'un paradis. Un sentier mène à
la statue d'Évangéline, à l'église
souvenir, au puits acadien, à la croix d'Herbin,
à la forge, etc...
Photo R. Hétu (Eglise souvenir de Grand-Pré)
À
l'église, le vitrail de la déportation,
tout comme un cadran solaire et grâce au soleil,
projette un trait rouge qui vient déchirer à
chaque midi la plaque commémorative de la déportation
située à l'entrée. La nef de l'église
présente, entre autres, 6 toiles descriptives sur
la déportation, signées Claude Picard. Dans
le chœur de l'église, il y a un montage audiovisuel
où deux enfants acadiens vous racontent en dix
minutes dans leur parler ce qui leur est arrivé
en 1755.
Une
visite à la forge vous permettra d'examiner les
curieuses raquettes à bœufs et à chevaux
utilisées pour le travail dans les marais.
En
saison, on érige sur le terrain des activités,
de grands chapiteaux et des tentes kiosques pour abriter
les réunions de familles, activités artistiques
et colloques.