(bp. 02 DEC 1667, bur. 29 MAR 1728)
(bur. 22 OCT 1740)
(bp. 19 MAR 1727)
(b. 11 SEP 1740)
Upon his death in 1791, the contract for his second marriage, along with his "d�claration" added later to that contract, served as his testament:
[ACV Bg 13bis/14, fols. 171v-173.]
Contract de Mariage d'entre Monsieur Jean Boisot, Citoyen de Lausanne, et Dame Jeane Susanne Louise Boisot, aussi Citoyenne de Lausanne du 8 Juin 1769, avec une d�claration de Monsieur Boisot au pied dudit Contract.
Nous soussign�s, Jean fils de D�ffunt Jean Paul Boisot, Citoyen de Lausanne, d'une part, et Jeanne Susanne Louise, fille de d�ffunt Jean Fran�ois Boisot, aussi Citoyen de ditte ville, en son vivant Ministre du St. Evangile, et Pasteur � Olon, d'aultre part, apr�s avoir implor� le s�cours de Dieu pour qu'il daigne r�pandre ses b�n�fices sus nos desseins afin que notre commun bonheur soit solidement assur�, nous nous sommes mutuellement promis la foy et de faire r�vetir notre mariage de l'authenticit� requise, selon qu'il est d'usage dans les Eglises Chr�tiennes reform�es, � la premiere requisition de l'un ou de l'autre, et quant � nos int�rets respectifs, nous les avons r�gl�s comme suit, sous l'autorisation et assistance de parents r�ciproques, par nous choisis, sign�s au pied du pr�sent contract.
Premi�rement la ditte Epouse se constitue au dit son Epoux avec tous ses biens pr�sents & avenirs, dont ce dernier lui passera confession d'abord qu'il les aura re�us.
2o. Le dit Epoux d�sirant t�moigner � sa ch�re Epouse le tendre attachement qu'il a pour elle, lui promet, de don gratuit, et pour bagues & joyaux, la somme de mille francs de dix batz pi�ce, reversible aux enfants qui naitront du pr�sent mariage, mais n'eux ayants point, ils lui seront acquise en toute propriet�, pour en disposer selon son bon plaisir.
3o. En cas qu'il naisse des enfants de ce mariage, le dit Epoux plein de confiance pour sa ch�re Epouse, l'en �tablit Tutrice, & jouissante de tous ses biens, pendant son veuvage, � la charge de pourvoir convenablement � leur entretien & �ducation, de m�me qu'� l'entretien des enfants n�s du dit Epoux, persuad� qu'elle revetira � leur �gard les m�mes sentiments qui l'animeront pour les siens propres. Mais n'ayants point d'enfants de ce second mariage, l'Epoux qui n'est pas actuellement dans la position � pouvoir faire pour sa ch�re Epouse un �tablissement qui la mit en �tat de pourvoir � ses besoins d'une mani�re convenable, se reserve de la faire dans la suite proportionnellement � ses facult�s, et relativement � l'�tat & au rang de sa ditte Epouse, le tout en cas de pr�d�c�s du dit Epoux.
4o. Les dits Epoux & Epouse ont convenu que les profits & Epargnes qu'ils pourront faire pendant leur mariage, seront partageables par moiti� entre-eux, avec la reversibilit� en faveur de leurs enfants � naitre pour la portion qui en comp�tera � la ditte Epouse, mais n'en ayants point, la ditte Epouse disposera � sa volont� de sa ditte portion de profits & Epargnes.
Quant aux autres conditions non ici exprim�es, parties s'en sont rapport�es aux loix & coutumes et Lausanne, selon lesquelles le pr�sent contract a �t� fait, au dit Lausanne, ce huiti�me Juin mille sept cent soixante neuf, 8 Juin 1769.
Sign�s : Jean Boisot Epoux, Susanne Boisot, Jean Fran�ois Louis Boizot, fr�re de l'Epouse, ministre � Motier, Andr� Fran�ois Boisot, ministre fr�re cadet de l'Epouse.
D�claration contenue au pied du susdit contract.
Je d�clare ici de la mani�re la plus expresse, qu'ayant fait le compte, en capitaux et int�rets �chus en 1769 des cr�ances que j'ai re�ues de Jeanne Susanne Louise Boisot, ma femme, & dont j'ai �t� enti�rement pay�s, elles montent � la somme de deux mille trois cent florins, qu'elle pr�levera sur mes biens, de m�me que celle de deux mille cinq cent florins, que je lui ai promise par le contract cy dessus, outre les meubles & effets qu'elle a apport�s dans la maison, mentionn�s dans l'inventaire ci-joint.
Je d�clare de plus, qu'� l'Epoque de n�tre mariage, j'avois suivant le compte que j'en ai fait alors, la somme de vingt un mille six cent florins, � la quelle il faut joindre celle de cinq mille florins que j'ai h�rit�e de feu ma soeur cadette, ce qui fait la somme grosse de vingt six mille six cent florins, en sorte que tout ce qui exc�dera cette deni�re somme, � ma mort, devra �tre partag� par moiti�, entre ma ditte femme & mes h�ritiers, selon la condition ins�r�e au dit contract de m�me que les meubles et effets acquis d�s sa datte.
Enfin je confirme en tant que de besoin, la jouissance de mes biens promise au susdit contract � ma ditte femme, pendant son veuvage. J'ai cr� n�cessaire de faire ces d�clarations, auxquelles j'esp�re que les interress�s se conformeront au plus pr�s, comme je les en somme, sans avoir recours � aucun Tribunal, ni Magistrats, puis qu'elles ne contiennent rien que de just, et que par cons�quent elles doivent leur servir de reigle. En foy de quoi j'ai sign� � Lausanne, ce trenti�me Octobre mille sept cent quatre vingt onze, 1791.
Homologu� en Conseil de Lausanne le 27e Mars 1795. Sign� Boisot, S�cretaire.
The sister mentioned in this document was Marianne, wife of C�sar Mennet. She died in 1786.
The record of his second marriage, at Prilly, appears to call him Jean Paul Boisot, though the record is not very clear.
