Langue
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Presque tout est en français !
- Toutefois, avant 1537, lorsque Vaud faisait partie de la
Savoie, la plupart des documents officiels étaient rédigés
en latin.
- Patois : Vous rencontrerez un certain nombre de mots ne
figurant pas dans les dictionnaires de Français, et qui cependant
sont encore utilisés aujourd'hui en Suisse francophone ainsi que
dans les régions voisines (Jura, Savoie, Dauphiné...). Consultez
par exemple le dictionnaire
du patois de Henry Suter. Le patois ne constitue pas un gros problème
en général, même dans les documents très anciens.
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Géographie
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- Cartes : Etudiez d'abord la position de la Suisse par rapport
aux pays voisins, puis étudiez le canton de Vaud. Il est divisé
en districts, puis en "cercles", et enfin en communes. Comme
en France, la commune regroupe une ville et les terres qui lui appartiennent
- et en Vaud, toutes ces terres ne sont pas forcément contiguës,
elles peuvent être situées en haut de la montagne, pour l'estivage.
Les limites des paroisses et des communes ont parfois varié dans
le temps, et peuvent donc être différentes aujourd'hui de
ce qu'elles étaient autrefois. Le gouvernement suisse publie de
splendides cartes au 1/25000e, qui seront souvent pour vous le seul moyen
de retrouver certains noms de lieux mentionnés dans les registres
paroissiaux et les actes notariés. Vous pourrez vous procurer ces
cartes au 1/25000e dans tous les pays, par l'intermédiaire de boutiques
spécialisées dans la cartographie.
Pour vous informer
sur les différents types de cartes de Suisse disponibles , y compris
vues aériennes et photos satellites, consultez donc cet EXTRAORDINAIRE
site suisse
de cartographie (en anglais et allemand). |
Admirez votre
village depuis les airs ! Vues aériennes
de Vaud, y compris communes et châteaux, accessibles en ligne ! |
- Orientation : Les descriptions de terrains, dans les actes
notariés, utilisent parfois un vocabulaire peu courant pour l'orientation.
Ainsi, entre Lausanne et Genève, les directions peuvent être
indiquées de la façon suivante : "devers vent" signifie "vers
le Sud-Ouest", "devers lac" signifie "en direction du lac Léman",
donc généralement vers le Sud ou le Sud-Est, "devers joux"
signifie "vers la forêt" ou "vers les monts de Joux", qui sont au
Nord-Ouest, et "devers bise" signifie "vers le vent d'hiver", qui vient
du Nord-Est. A un terrain est souvent attaché un nom ou " lieu-dit
" qui en général ne figure sur aucune carte. Seul le plan
cadastral de la commune concernée comporte ces indications. Les
noms des propriétaires voisins seront souvent indiqués, et
peut-être aussi un nom de route ou de cours d'eau. Malheureusement,
le foncier a été divisé en si petits morceaux, et si
souvent échangé, vendu, hérité, ou transmis sous
forme de dot, qu'il est bien souvent impossible d'identifier de manière
certaine les parcelles mentionnées dans les documents anciens.
Si vous recherchez
des explications sur les noms de lieux-dits des environs de Corcelles-près-Payerne,
ou sur les arcanes du vocabulaire utilisé dans les documents anciens
faisant référence à des terres agricoles, visitez
le site
Arc-en-Ciel d'Antoinette Burdet. Même si elles sont destinées
à un auditoire local, ces explications apportent des éclaircissements
sur beaucoup de références à des lieux-dits dans le
canton de Vaud. Henry Suter a préparé une étude
plus générale des noms de lieux de Suisse
Romande, Savoie et environs, y compris des formes obsolètes
que l'on est amené à rencontrer dans des documents anciens.
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- Etranges frontières de Vaud : Le canton de Vaud comporte
plusieurs parties qui ne sont pas reliées les unes aux autres, et
il existe aussi des morceaux du canton de Fribourg qui sont entièrement
entourés de territoires du canton de Vaud, aux alentours de Payerne.
On retrouve quelque chose de similaire, mais à plus petite échelle,
à l'extrémité Ouest de Vaud, où la petite enclave
de Céligny, qui appartient au canton de Genève, est entourée
de communes appartenant au canton de Vaud. L'origine de cet état
de fait remonte à la période savoyarde, et reflète
la situation telle qu 'elle existait à la fin de l'époque
féodale. Il vous faudra des cartes très détaillées
pour arriver à interpréter correctement les noms de lieux
dans ces deux régions.
- Drapeaux : Voici un lien vers la section de Vaud
dans le site des "Drapeaux du monde". Les drapeaux de ces communes ont
une réalité historique, et sont parfois bizarres. Peut-être
vous apercevrez-vous que le drapeau d'une de ces communes sert de base
aux armoiries d'une famille dont vous êtes le rejeton.
- Plusieurs villes du même nom : Dans plusieurs cas,
il existe deux villes ou davantage qui portent le même nom. On les
distingue, officiellement du moins, par quelques mots supplémentaires
placés à la fin, qui mentionnent la région ou une grande
ville voisine. Mais sur certains documents anciens, il se peut que vous
n'ayez aucune précision pour savoir de laquelle il s'agit. En l'occurrence,
il s'agit toujours de la plus proche, mais il est bon de se souvenir de ce
risque de confusion. Si la ville homonyme se trouve aussi dans le canton
de Vaud, reportez-vous au paragraphe suivant :
- Meilleures références disponibles :
- Dictionnaire Historique et Géographique du Canton de Vaud.
Pour chaque ville, on y trouvera la liste des pasteurs connus et des principales
personnalités, ainsi qu'une foule d'informations sur les familles
nobles, l'origine des noms, et les liens historiques existant entre les
villes. Microfilms SDJ #0475856 - 0475857.
- www.about.ch, est un excellent
site Internet pour obtenir des informations géographiques, politiques
et sociales sur la Suisse. Au chapitre "Divers", vous trouverez un outil
de recherche de code postal acceptant les méta-caractères
(ou jokers). On peut utiliser par exemple "CHE*" pour chercher toutes les
communes de Suisse commençant par "Che" !
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Histoire
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Ressources généalogiques
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- Registres paroissiaux : Tous les registres paroissiaux
les plus anciens et jusqu'à 1821 environ ont été microfilmés
par l'église des Mormons (SDJ); vous pourrez vous les procurer par
l'intermédiaire de l'un de leurs Centres Généalogiques
SDJ locaux. Presque toutes les paroisses sont protestantes. Beaucoup
de ces registres ont été filmés avec un ou plusieurs
répertoires ou index. Certains de ces registres remontent même
jusqu'à 1560. La calligraphie varie, bien sûr, et va du clair
et élégant jusqu'au totalement illisible. Voir la section
"Conseils utiles" ci-dessous. Certains comptes-rendus de consistoires d'Eglise
ont aussi été microfilmés; ils sont beaucoup plus difficiles
à lire, mais peuvent contenir des informations intéressantes
sur les querelles locales, les relations, l'activité professionnelle
et l'origine de certaines familles. L'inventaire correspondant, indiquant
les dates disponibles et donnant une correspondance entre villages et paroisses
est disponible sur le microfilm SDJ #0840625.
Apprenez
à lire les actes religieux ! Consultez ces conseils et exemples,
qui incluent des traductions et transcriptions complètes.
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Que
trouve-t-on sur microfilms ? Consultez la liste des documents de Vaud
archivés par SDJ sur le site (en anglais uniquement) de la Family
History Library de Salt Lake City. |
Table de correspondance
entre communes et paroisses : Beaucoup de petits villages n'ayant
pas leur propre église, il est difficile de savoir où se
trouvent leurs documents religieux; nous vous proposons donc une table
de correspondance basée sur les informations fournies par les Archives
cantonales vaudoises. |
- Etat Civil : Le canton de Vaud a commencé à
tenir des registres d'Etat Civil en 1821. Jusqu'à cette date, c'étaient
les registres paroissiaux qui assuraient l'enregistrement de ces
données démographiques; à partir de 1821, le gouvernement
a fourni à chaque paroisse des livres spéciaux dans lequel
le pasteur était tenu de noter les informations d'état-civil,
même si les personnes concernées n'étaient pas membres
de l'Eglise Réformée. L'Eglise des Mormons a réussi
à filmer l'essentiel de ces documents d'état-civil, de
1821 to 1875. Les documents sont classés par paroisse, comme pour
les registres paroissiaux plus anciens. Dans certaines paroisses, les registres
religieux d'après 1821 gardent trace d'autres types d'événements
(comme par exemple les communions), et certains d'entre eux ont été
microfilmés par la même occasion. Il vous faudra consulter le
catalogue de la Family History Library pour savoir quels registres
sont disponibles. En général, les registres d'état-civil
sont très détaillés. Il semblerait que les archives
cantonales disposent d'un index de "tous" les mariages enregistrés
à l'état-civil de 1821 à 1875. Actuellement, nous
ne savons pas s'il est possible d'obtenir des renseignements à partir
de cet index autrement qu'en se rendant aux Archives Cantonales. Vraisemblablement,
le personnel est déjà suffisamment occupé par la conservation
des documents, et toujours sous la menace des restrictions budgétaires.
Toutefois, il leur est peut-être possible de fournir à un correspondant
la date exacte et la paroisse d'un mariage, après quoi le correspondant
pourra se procurer le microfilm auprès du Centre Généalogique
SDJ et rechercher le document original sans déranger davantage les
archivistes. Si vous arrivez à un résultat de cette façon,
faites-le moi savoir.
- Actes notariés : Les Vaudois avaient une fastidieuse
tendance à enregistrer devant notaire tous les contrats et les transactions
professionnelles. Il subsiste à l'heure actuelle un nombre important
de ces documents notariés, certains datant du 14e siècle.
Ils sont conservés aux Archives cantonales, et ont été
filmés par SDJ. Il n'existe pas d'index général, sauf
peut-être aux Archives Cantonales, et la plupart des volumes ne comportent
pas non plus d'index. Dans les quelques cas où un index figure en
tête de volume, il ne mentionne en général pas toutes
les personnes impliquées dans la transaction, c'est pourquoi il est
de toute façon nécessaire d'examiner ces dossiers page à
page. Et même lorsque le notaire a préparé un index
incluant toutes les personnes, nous avons découvert que de
nombreux volumes comportaient des pages volantes qui avaient été
rajoutées à l'intérieur, et bien sûr ces documents
ne figurent PAS à l'index ! Dans un des cas, le document inséré,
qui ne semblait avoir aucun rapport avec les autres documents du volume,
était le testament de mon ancêtre Aimé du Truit (autrement
dit Aymo de Torculari dans les documents d'époque en latin) daté
du 16 juillet 1513 ! Bonne raison de ne PAS se fier à l'index ! Les
notaires conservaient à la fois les "registres" et les "minutaires"
(recueils de minutes). Les premiers regroupent les actes notariés,
comportant en général une introduction indiquant les noms des
parties concernées. Les minutaires sont en général
bien moins formels, souvent remplis d'abréviations, et en général
dépourvus de titre ou introduction d'aucune sorte. Vous trouverez
dans les minutaires des brouillons de documents qui ont été
jugés assez importants pour être recopiés dans les registres,
mais parfois les deux versions ne disent pas exactement la même chose ! Parfois, on trouve la signature de certaines des parties avec celle du
notaire. Les actes notariés sont classés dans le catalogue
SDJ généralement par district, et sous la nom de la ville principale
du district. Pour le district de Moudon, par exemple, il vous faudra chercher
à "Switzerland, Vaud, Moudon - Notarial Records".
En général, il vous faudra examiner les documents de tous les
notaires du district où vivaient vos ancêtres, en examinant
les dates qui vous intéressent en commençant par la plus récente
et en poursuivant vers la plus ancienne. Vous pouvez trouver parmi ces actes
des testaments, des actes de vente, des baux (contrats de location), des
reconnaissances de dettes (y compris pour du fromage ou du bétail),
des accords à l'amiable, des contrats de mariage et des octrois
de citoyenneté. On ne dira jamais assez l'importance de ces documents
pour comprendre les relations existantes, repérer les variantes orthographiques,
les origines ou les surnoms ("dit" untel). L'inventaire de ces documents,
réalisé par les Archives Cantonales, figure sur le microfilm
SDJ #0885759, suivi du microfilm #0840625. Les documents notariés
ne sont pas simples à exploiter, mais les joyaux cachés dans
ces pages poussiéreuses pourraient bien récompenser votre
patience.
- Recensement Huguenot : Après
la Révocation de l'Edit de Nantes en 1685, des milliers de protestants
français ont fui leur patrie. Beaucoup sont arrivés en Vaud
et ont été accueillis en tant que réfugiés,
dans la mesure où l'on pouvait trouver des ressources pour leur venir
en aide. Les autorités de Berne s'inquiétaient sur la façon
dont on prendrait soin de tous ces réfugiés, c'est pourquoi
elles ont demandé à chaque commune de les recenser. Certains
de ces documents ont survécu, et ils ont été publiés
dans le Bulletin de la Société de l'Histoire du
Protestantisme Français (1935). La plupart des informations
ainsi publiées sont aussi disponibles sur microfilm SDJ #0840625.
En dépit d'orthographes capricieuses des patronymes et des villes,
on peut y identifier la plupart des familles de réfugiés.
On notera que les premières vagues d'immigration protestante vers
Vaud remontent aux années 1530, mais seules les dernières
arrivées ont été enregistrées dans le "Recensement
Huguenot".
- "Livre d'Or des Familles Vaudoises" : La plupart des
familles ayant droit de citoyenneté en Vaud (c'est-à-dire
ayant le statut de bourgeois dans l'une des communes du canton) sont répertoriées
dans le Livre d'Or; on y apprend aussi d'où elles sont venues et
quand. Si la famille existait encore à cet endroit en 1800, ou si
elle a joué un rôle significatif dans l'histoire du canton,
elle sera probablement listée là. Si le nom n'est courant que
dans un petit nombre de communes, il est fort probable que vous arriverez
à retrouver vos ancêtres en fouillant les registres paroissiaux
de ces communes. Film SDJ #0491155.
-
Familiengeschichtliche Bibliographie
der Schweiz / Bibliographie généalogique suisse / Bibliography
of Swiss Genealogies (Mario von Moos) : meilleure
aide à la recherche d'informations, publiées ou non, sur les
familles de Suisse. Pour en savoir plus...
|
Recherches
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- Vaud
query page (service offert par les panneaux de messages
de RootsWeb, une filiale de MyFamily.Com, Inc.). La plupart des messages sont en anglais.
|
Conseils utiles
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- Deux forces qui ont façonné Vaud : deux
thèmes récurrents apparaissent régulièrement
dans les études généalogiques sur Vaud. Le premier
est la peste, qui a sévi tour à tour dans toutes
les régions, depuis le 14e siècle au moins, et jusqu'au 17e
siècle. Ceci a bouleversé les structures familiales,
occasionné de nombreux remariages, et permis que de nombreux enfants
disparaissent sans laisser de traces. ("Une liste des pestes qui ont r�gn� dans la Suisse.") Le second est la Renaissance
(y compris la Réforme protestante, pour ce qui nous concerne), qui
soudain a mis l'accent sur les professions savantes. Au nombre de celles-ci
se trouvent la médecine, la théologie, la gestion des
affaires publiques, l'enseignement, la peinture, etc. On trouvera dans l'ouvrage
(en deux tomes) d'Emmanuel Le Roy Ladurie, Le siècle des Platter, une
belle démonstration de la façon dont ces différents facteurs
ont marqué les existences. Au passage, si vous pensiez que vos ancêtres
européens d'avant 1900 passaient leur vie à moins de 20 kilomètres
de leur lieu de naissance, revoyez vos théories ! Au moins durant
le 16e et le 17e siècle en Vaud, les gens que vous recherchez
peuvent se retrouver presque n'importe où.
- Dates : Dans les documents religieux qui
subsistent, pas de fantaisie calendaires comme dans certains autres pays.
L'année a toujours commencé le premier Janvier, aussi loin
que l'on remonte. Avec un peu d'entraînement, on reconnaît les
noms des mois même lorsque la calligraphie est très mauvaise.
Cependant, les abréviations numériques des mois requièrent
quelques explications. Si vous trouvez un mois écrit sous la forme
"7bre" ou "Xbre", il s'agit respectivement de Septembre et Décembre.
De même, vous trouverez "8bre" pour Octobre et "9bre" pour Novembre.
L'utilisation de chiffres romains pour les mois, maintenant commune en France
par exemple, n'apparaît pas dans ces documents avant la fin du 19e
siècle. Dans un document assez tardif, vous pourrez trouver "21
X 1880" (21 Octobre 1880). Le mois "X" ne doit pas être confondu avec
"Xbre" (le premier signifie Octobre, le second signifie Décembre !).
En fait, la date du Nouvel An a été fixée
au 1er Janvier dans la quasi totalité du canton de Vaud aux
alentours de 1538. Le passage du calendrier Julien au calendrier Grégorien,
y compris la prise en compte du jour en moins pour les années se terminant
par "00", et de la différence de 11 jours entre les deux calendriers,
a été totalement terminée à la fin de l'année
1700 : le 31 Décembre 1700 a été suivi par le 12 Janvier
1701.
- Nombres en toutes lettres : En plus des formes françaises
habituelles, vous rencontrerez aussi "septante" (pour soixante-dix),
"octante" ou "huitante" (pour quatre-vingts) et "nonante" pour quatre-vingt-dix.
Dans les documents du 17e siècle ou antérieurs, on trouve couramment
des chiffres romains (représentés à l'aide de lettres
minuscules) aussi bien que des chiffres arabes pour les montants, les dates,
et les numéros de pages. On peut être amenés à
rencontrer des nombres romains de construction non standard, comme iiCxxxxix
(249) ou même xvXXxviiii (interprété
comme 15 fois 20, plus 19, soit 319).
- Orthographe : En g�n�ral, le français d'avant
1750 comporte de nombreuses lettres auxquelles vous ne vous attendez pas ! La plupart sont situées en fin de syllabe, et probablement muettes.
Une fois que vous vous serez habitués à ces différences
orthographiques, elles ne vous poseront plus de problèmes. De même,
l'utilisation d'accents est relativement récente, il faudra s'habituer
à s'en passer. Parmi les différences orthographiques les plus
courantes, notons "aultre" pour "autre", "dict" pour "dit", "avoit"
pour "avait", et "estoit" pour "était". Les prénoms sont aussi
affectés par ces changements : "Jehan" pour "Jean", et "Jehanne" pour
"Jeanne", entre autres. L'idée qu'un nom a une orthographe prédéfinie,
et que toutes les autres orthographes sont mauvaises, est carrément
une idée moderne. Au 16e siècle, on trouve même des notaires
qui orthographient leur propre nom différemment, y compris à
l'intérieur d'un même document !
On
peut accéder en ligne aux dictionnaires actuels du Français
des 16e-17e siècles ! Immensément utiles pour les mots
disparus, comme les anciens noms de métiers, même s'il se peut
que vous rencontriez d'autres variantes orthographiques. Essayez ce
site ! |
- Paléographie : Il faut un peu d'entraînement
pour lire les documents manuscrits anciens; vous pourrez rencontrer
plusieurs variétés d'écriture dans les documents religieux
ou notariaux de Vaud antérieurs à 1800. Certaines sont si
brouillonnes qu'il n'est pas possible de les déchiffrer avec certitude.
En general, la méthode la plus sûre consiste à lire
d'abord les documents les plus récents concernant les communes qui
vous intéressent, de façon à vous accoutumer aux noms
de personnes et de lieux, et autres spécificités de la région.
Puis vous pouvez passer à des périodes où l'écriture
était d'un style plus ancien, et vous devriez arriver à reconnaître
comment sont transcrits les noms habituels de la région. Ainsi, vous
pourrez vous adapter peu à peu à la calligraphie ancienne.
Les seules lettres totalement étrangères à l'oeil moderne
sont le "R" et le "c". Dans les écritures les plus anciennes,
le R majuscule ressemble à un V avec (habituellement) deux lignes
horizontales en travers; le "c" minuscule se confond facilement avec "r" ou
"t". Un peu plus tard, le "r" minuscule est représenté comme
la lettre grecque minuscule upsilon, ou comme un "v" minuscule sans
la boucle finale (la lettre "u" minuscule a, elle, presque toujours une queue).
On trouve aussi dans ces écritures un certain nombre de combinaisons
de caractères dont la représentation, bien qu'élégante,
ne contribue guère à la clarté du document, et suscite
souvent des erreurs d'interprétation.
- Noms et titres : Beaucoup de noms de famille rencontrés
en Vaud sont issus des noms de métiers. Chappuis, par exemple, est
un ancient mot signifiant charpentier. D'autres noms de famille sont issus
de noms de lieux ("d'Yverdon", par exemple). Parfois les noms de famille
sont identifiés aux prénoms ("Michel" apparaît
parfois comme un prénom, parfois comme un nom de famille). Et il faut
ajouter à ceci la possibilité de rencontrer des juxtapositions
de noms de famille et d'alias. Plus d'un généalogiste a été
induit en erreur par des constructions de la forme "Henri Knecht Schafner",
interprétant le nom Knecht comme un prénom, et le titre "Schafner"
(un "surveillant" à la solde des Bernois pendant l'occupation) comme
un nom de famille. De même, si l'on recontre la mention "Jean Michel
d'Yverdon", on ne sait pas tout de suite si le nom de famille est "d'Yverdon",
ou si le nom de famille est "Michel" et s'il vient simplement d'Yverdon.
On résoudra souvent de tels cas en poursuivant la lecture des registres
paroissiaux et des actes notariés, jusqu'à ce qu'on retrouve
mention de la même personne à un autre endroit, et sous une
forme plus claire.
- Les séduisants vignobles de Vaud : Depuis les
temps les plus anciens, détenir un titre de propriété
d'un grand vignoble était une marque de succès financier et
social. Un nombre surprenant d'actes notariés de tous les districts
concernent des ventes de vignobles situés dans le district de Lavaux,
qui s'étend de Lausanne à Vevey, au bord du L�man.
Les propriétés situées à Cully étaient
particulièrement recherchées. Une grosse grappe de raisin
figure sur les armes de Cully, et on y a trouvé une statue antique
de Bacchus. Un rapport sur l'industrie et l'agriculture de 1765 note que
les habitants passent le plus clair de leur temps à boire plutôt
qu'à travailler. Le rapport conseille de labourer les vignobles vénérables
pour rendre la région plus productive - apparemment certains trouvaient
que la vie était un peu trop facile par ici. C'est à cause
des vignobles de Lavaux que beaucoup de familles illustres des siècles
passés ont des attaches dans ce district. Le généalogiste
pourra envisager d'étudier les actes notariés de cette région
pour y chercher des indices sur de vieilles familles.
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Liens utiles
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- Voir le site de Jean-Luc Aubert sur la Généalogie
en Suisse romande
- Visiter aussi le site du Cercle vaudois de généalogie
- Penser aussi aux Archives
cantonales vaudoises (un site récent, créé
à la suite de réorganisations dans le gouvernement cantonal.
On y trouve beaucoup de documents intéressants sur les archives,
notamment le rapport annuel 2001, où l'on remarquera la frustration
non dissimulée face aux réductions budgétaires; on
y trouve aussi un dossier sur les fabuleuses ressources médiévales
des archives, qui ne sont encore que partiellement répertoriées
et dont les conditions de conservation laissent encore terriblement à
désirer. On y trouve aussi une somme non négligeable de conseils
sur les aides à la recherche mises à la disposition des
généalogistes et des historiens intéressés par
l'époque post-médiévale.)
- SwissGen
est un excellent site pour la généalogie en Suisse
- Répertoire
des fonds manuscrits en Suisse (recherche par nom)
- On lira aussi avec intérêt le récit d'Olivier
Pasteur sur les bourreaux
et guérisseurs dans le pays de Vaud, qui constitue une excellente
introduction aux structures sociales et aux coutumes de la Suisse au cours
des siècles passés.
- Comment se fait-il que la Family History Library à
Salt Lake City possède autant d'informations généalogiques
sur la Suisse ? Voici un début
d'explication !
- Même si les communes ne sont PAS à l'heure actuelle
dépositaires de leurs archives (et elles n'auraient vraisemblablement
pas les moyens de répondre aux demandes qui s'ensuivraient), beaucoup
d'entre-elles possèdent désormais des sites Internet
intéressants. En général, on y trouve des renseignements
sur l'histoire locale, les monuments historiques, les célébrités
du lieu, et souvent des photos. Vous trouverez des liens vers nombre de ces
sites sur www.ucv.ch.
- La ville de Vevay, Switzerland County, Indiana (Etats-Unis) va c�l�brer son bicentenaire en
2013. Comme pr�paration pour cet anniversaire, voyez notre
page sur l'inplantation suisse � Vevay et les deux
histoires entrelac�es, celle d'une colonie suisse qui n'a pas r�ussi, organis�e par Ferdinand Rudolph
Hassler, et celle de mon anc�tre Jean Pierre Samuel Marcel, qui se trouvait sur le m�me bateau avec
Hassler, les soi-disant colons, et plusieurs personnes qui voyagaient � Vevay. Le bateau �tait la
Libert�, qui arrivait d'Amsterdam � Philadelphie en octobre 1805.
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Ressources
concernant des communes spécifiques
|
La liste ci-dessous sera complétée au fur et à
mesure que des informations généalogiques concernat des communes
précises seront disponibles. Si vous avez répertorié
des données d'état-civil concernant une commune particulière
de Vaud quelle qu'elle soit, contactez-moi ! On pourra probablement ajouter
cette information ici ! Si vous recherchez des données d'état-civil,
surveillez cette liste !
- Bière,
Ballens, Mollens : dictionnaire généalogique
- Nouveau ! La base de
données accessible en ligne des actes du district d'Aubonne et
de Morges, qui incluera par la suite ceux des documents religieux que
je pourrai lire et connecter à une famille !
- L'Isle,
histoire, château, documents d'archives, et bien plus !
- Archives de
Romainmôtier
- Baptêmes
à Cossonay, un nouveau projet du Cercle vaudois de
généalogie.
- Dutoit,
"bourgeois de Moudon" et autres lieux (relié à une
base de données)
- Moudon : dictionnaire
généalogique des Dutoit (actes anciens, sous forme "brute")
- Vallée de
Joux (communes du Chénit, du Lieu, de l'Abbaye, et environs)
- Payerne :
base de données de Norma-Jean Elmer, des centaines d'anciennes
familles de Payerne et des environs
- Testaments homologu�s � Moudon, 1735-1787.
- Testaments homologu�s � Moudon, 1668-1685 et 1691-1698.
- Vevey
- Histoire de la colonie de Chabag, Ukraine
- Histoire de la colonie de Vevay, Indiana
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Cantons voisins
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- Genève
- Vos ancêtres de Vaud n'ont jamais vécu à
Genève? Ceci ne signifie pas pour autant qu'il n'y ont pas laissé
de traces ! Genève était un centre commercial florissant,
mais aussi un des lieux d'apprentissage préférés des
jeunes gens pour toutes les professions liées au négoce.
Les actes notariés de Genève ont été indexés,
les principales séries couvrant les époques 1536-1700 et 1700-1800.
Les index sont en fait de brefs résumés, ce qui vous permet
parfois d'accéder aux informations généalogiques de
plusieurs générations à partir d'une seule recherche.
Vous trouverez cette extraordinaire source d'informations sur les microfilms
SDJ #1052015 - 1052019 (pour l'époque 1536-1700) ainsi que
#1052028, #1052029 et #1051595 (pour l'époque 1700-1800).
De même, si votre famille est arrivée de France, Savoie ou Italie
pour se réfugier en Vaud, il se peut qu'ils se soient auparavant
arrêtés à Genève, et que leurs noms figurent
dans des registres paroissiaux genevois, ou dans des actes notariés.
- Neuchâtel
- La Société
neuchâteloise de généalogie constitue
une excellente passerelle vers un ensemble impressionnant d'archives et
de généalogistes du canton. Ce site comporte également,
à la rubrique "Récits et Témoignages",
plusieurs témoignages importants concernant l'émigration suisse
qui illustrent les motifs de départ des gens de l'époque, ainsi
que le périple d'une famille en direction de St. Louis, dans le Missouri,
à l'époque des pionniers de la conquête de l'Ouest.
- Fribourg
- Nombre des documents historiques de base du canton de
fribourg sont encore entre les mains des communes et des paroisses
(la plupart rest�es catholiques).
- Cependant, on trouve des renseignements sur de nombreuses
familles de Fribourg dans le Site Généalogique
et Héraldique du Canton de Fribourg
- Valais
- Les registres paroissiaux sont conservés dans les
paroisses. On pourra cependant vraisemblablement obtenir de l'aide auprès
des archives cantonales. Se reporter pour cela au site de l'Association Valaisanne d'Etudes
Généalogiques.
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